noscript

Please Wait...

Bahreïn: Amnesty inquiet pour une militante des droits de l’Homme

Bahreïn: Amnesty inquiet pour une militante des droits de l’Homme
folder_openBahreïn access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Amnesty international a appelé mardi les autorités de Bahreïn à libérer «immédiatement» une militante des droits de l'Homme arrêtée la veille après avoir dénoncé dans un tweet les mauvais traitements infligés aux femmes par les forces de sécurité.

Bahreïn: Amnesty inquiet pour une militante des droits de l’Homme

«Les autorités bahreïnies doivent libérer immédiatement et sans conditions Ebtisam al-Saegh dont le seul crime est d'avoir osé parler contre un gouvernement déterminé à anéantir toute forme d'opposition», a déclaré l'ONG internationale dans un communiqué.

Connue pour sa lutte en faveur des droits de l'Homme, Ebtisam al-Saegh a été arrêtée tard dans la nuit lundi dans sa maison par vingt-cinq membres des forces de l'ordre sans qu'aucun mandat d'arrêt ne lui soit présenté, a relaté Amnesty. Son téléphone portable et sa carte d'identité ont été confisqués et elle a été conduite vers une destination inconnue.

«Nous sommes très inquiets pour elle», a commenté Amnesty qui rappelle que cette femme a été «battue et agressée sexuellement» par les forces de sécurité lors d'une précédente arrestation en mai 2017.

Aucune source officielle à Bahreïn n'était disponible pour commenter ces informations.

Selon Amnesty, Mme al-Saegh avait tweeté lundi un message dénonçant les mauvais traitements infligés aux femmes par les agents de l'Agence nationale de sécurité, rendant le roi responsable de ces abus.

Siège de la Ve flotte américaine, le petit royaume de Bahreïn est secoué par des manifestations ou accrochages sporadiques depuis la répression en 2011 d'un mouvement de contestation. Les protestataires réclament une véritable monarchie constitutionnelle et estiment être discriminés par la dynastie au pouvoir.

Des dizaines de chiites, dont de nombreux opposants, ont été condamnés ces dernières années à de lourdes peines de prison. Les organisations de défense des droits de l'Homme accusent régulièrement le régime de vouloir supprimer toute forme d'opposition.

Source : AFP et rédaction

Comments

//