noscript

Please Wait...

Lahhoud à l’occasion de la libération: La Résistance en Syrie, un intérêt stratégique pour le Liban

Lahhoud à l’occasion de la libération: La Résistance en Syrie, un intérêt stratégique pour le Liban
folder_openMai 2015 access_time depuis 9 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

L’ancien président de la République libanaise ne cesse d’évoquer  la commémoration de la libération et de la victoire de mai 2000. Mais l’image qui lui tient surtout au cœur, est celle de l’accolade avec sayed Nasrallah, au lendemain de la libération.

M. Lahhoud se rappelle surtout de sa visite au Liban sud, dès qu’ont été publiées les informations sur le retrait de l’armée d’occupation.

«Je présidais le Conseil des ministres. Je me suis dirigé vers le sud.  Les citoyens m’ont cordialement reçu, leurs visages brillant de gloire et de bonheur puisqu’ils récupéraient leur terre grâce à la résistance et à l’armée. J’ai même bu de l’eau de Wazzani. JeLahhoud à l’occasion de la libération: La Résistance en Syrie, un intérêt stratégique pour le Liban
n’oublierai jamais son gout», a-t-il dit dans une interview accordée à Al-Ahednews.

Selon ses propos, le moment le plus fort fut celui de sa rencontre, à Baabda, avec le chef de la Résistance, sayed Hassan Nasrallah. Les félicitations étaient réciproques. «Ce fut un moment inoubliable», a-t-il précisé.

Concernant son interprétation de l’évènement après 15 ans, M. Lahhoud a déploré le fait que certains aient considéré l’équation armée-peuple-résistance comme une équation en bois. Il a rappelé que c’est notamment cette équation, salutaire par excellence, qui a permis au Liban d’expulser l’armée dite invincible du territoire et de récupérer  les premières terres arabes par la force.

Il a toutefois affirmé que ceux qui croient à cette équation, prouvent chaque jour, qu’elle est la meilleure pour la victoire du Liban face à ses ennemis.

Et M. Lahhoud d’ajouter dans le même contexte, que l’équation en question est l’un des piliers du Liban, contrairement à d’autres politiques comme celle relatives à la «distanciation», dépourvue de toute valeur nationale.

En réponse à une question autour de l’importance de l’intervention du Hezbollah en Syrie, ce rôle contesté par certains au Liban, M. Lahhoud estime que ceux qui contestent l’intervention du parti en Syrie sont ou bien des comploteurs ou bien des ignorants qui doivent désormais bien comprendre les faits.

D’après lui, les ennemis du Liban sont illustrés par trois parties, à savoir, l’entité usurpatrice, le terrorisme takfiriste et ceux qui le parrainent.

«Que fait la résistance en Syrie? interrogent-ils avec leur méchanceté coutumière. Ils étaient des prosyriens puis s'y sont opposés à sa sortie du Liban puisque leur objectif était de maintenir leur hégémonie et le détournement des fonds publics. Pourtant la résistance en Syrie est une garantie pour le Liban. Elle éloigne, en premier lieu, la guerre civile et renforce le projet de la résistance adopté par le président Bachar Asssad, pour que son pays ne soit jamais, comme fut le Liban dans le passé, un point faible parmi les pays qui entourent l’ennemi, après que l’on a neutralisé certains pays dans le conflit israélo-arabe. Donc, la présence de la Résistance en Syrie constitue un intérêt stratégique pour le Liban, dans un contexte de guerre internationale menée en et contre la Syrie. La Résistance est transfrontalière, vu ce qui se déroule aussi en Irak, en Lybie, au Sinaï et au Yémen», a-t-il expliqué.

Il a ajouté que l’esprit terroriste et sa conduite nihiliste est arrivée au cœur de l’Europe où des crimes ont été commis. Un fait qui a poussé ce vieux continent à réaliser ses pêchés et ses politiques maladroites dans la question syrienne et à l’égard de la Résistance libanaise.

Concernant enfin l’avenir de l’axe de la Résistance, M. Lahhoud a expliqué que cet axe n’est guère un projet hégémonique, ni au niveau des pays ni au niveau régional.

«C’est une voie qui a prouvé sa faisabilité et sa réussite sur plusieurs plans. C’est un axe consistant, doté d’objectif stratégique», a-t-il dit.

Et de poursuivre que la résistance croit en le droit et rejette l’injustice, l’intimidation et la capitulation.

«Celui qui connait le droit et y aspire peut l’atteindre. Ce sera notamment l’avenir de l’axe de la Résistance», a-t-il conclu.

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site

Comments

//