Achoura à Bahreïn: L’histoire de la Révolution malgré la répression
Par Zeinab Essa
Ici à Bahreïn, une histoire de sang, une révolution et des scènes infinies de patience mêlée à l'héroïsme.
Ici à l'île de la Perle, le sang brille devant l'épée rappelant le fameux slogan: «Loin de nous l'humiliation»
L'histoire a commencé avec Achoura, et l'engagement est repris au fil des ans à l'adresse de l'imam Hussein (s) : «Nous sommes à tes ordres».
En effet, les Bahreinis commémorent cette année l'Achoura (1436) sous le slogan : «Karbala, la révolution de la religion, de l'esprit et de la volonté». Chaque nuit, les fidèles se rassemblent et écoutent la récitation de l'épopée de Karbala et le sens du martyre. Ils apprennent comment les opprimés brandissent le phare de la révolution, pour annoncer haut et fort que «le sang est victorieux».
Trois ans se sont écoulés au soulèvement dans ce pays, le leader d'al-Wefaq, principal parti d'opposition, Milad Majid affirme que les racines de leur révolution remontent à Karbala.Dans une interview accordée au site d'information al-Ahednews, Majid dit : «Notre révolution a appris d'Ashoura comment faire face aux oppresseurs et aux dictateurs. Nous avons appris de Karbala le sens de la justice et de l'égalité». «De l'imam Hussein (s) nous avons adopté le slogan éternel : Vaut mieux mourir avec honneur, loin de la honte et de l'humiliation».
Il a révélé que le régime des Khalifa poursuit sa répression contre les civils, et fourni des détails sur certains aspects de la brutalité du régime contre les rassemblements Husseini. Les violations incluent entre autre le démontage des drapeaux et des bannières, des attaques contre les gens participant aux processions religieuses et des assauts contre des centres religieux.
«Le martyre de l'Imam Hussein est un symbole important de la lutte contre la tyrannie et l'oppression. Ainsi, les rassemblements Husseini posent naturellement des problèmes à la dictature de Bahreïn.»
En parallèle, le chef de l'opposition a déclaré: «Je pense que les Khalifa n'ont pas honte d'attaquer les rassemblements Husseini.»
«Depuis le début de la révolution, ils ont détruit plus de 40 mosquées parce qu'elles sont construites par des chiites», explique-t-il, soulignant qu'«ils ont même banni le Conseil d'érudits religieux».
Selon Milad, «les autorités de Bahreïn démontent les drapeaux noirs et les bannières de l'Achoura d'une façon quotidienne ... ils craignent même les bannières».
Pour cette raison, et compte tenu de la récente vague de répression à Bahreïn, les autorités tentent de faire taire l'Achoura . Il ne s'agit pas seulement d'interdire les rassemblements publics qui ont lieu avant le début d'Achoura, mais aussi de prendre pour cible les oulémas et les figures religieuses.
Source : Al-Ahednews
Ici à Bahreïn, une histoire de sang, une révolution et des scènes infinies de patience mêlée à l'héroïsme.
Ici à l'île de la Perle, le sang brille devant l'épée rappelant le fameux slogan: «Loin de nous l'humiliation»
L'histoire a commencé avec Achoura, et l'engagement est repris au fil des ans à l'adresse de l'imam Hussein (s) : «Nous sommes à tes ordres».
En effet, les Bahreinis commémorent cette année l'Achoura (1436) sous le slogan : «Karbala, la révolution de la religion, de l'esprit et de la volonté». Chaque nuit, les fidèles se rassemblent et écoutent la récitation de l'épopée de Karbala et le sens du martyre. Ils apprennent comment les opprimés brandissent le phare de la révolution, pour annoncer haut et fort que «le sang est victorieux».
Trois ans se sont écoulés au soulèvement dans ce pays, le leader d'al-Wefaq, principal parti d'opposition, Milad Majid affirme que les racines de leur révolution remontent à Karbala.Dans une interview accordée au site d'information al-Ahednews, Majid dit : «Notre révolution a appris d'Ashoura comment faire face aux oppresseurs et aux dictateurs. Nous avons appris de Karbala le sens de la justice et de l'égalité». «De l'imam Hussein (s) nous avons adopté le slogan éternel : Vaut mieux mourir avec honneur, loin de la honte et de l'humiliation».
Il a révélé que le régime des Khalifa poursuit sa répression contre les civils, et fourni des détails sur certains aspects de la brutalité du régime contre les rassemblements Husseini. Les violations incluent entre autre le démontage des drapeaux et des bannières, des attaques contre les gens participant aux processions religieuses et des assauts contre des centres religieux.
«Le martyre de l'Imam Hussein est un symbole important de la lutte contre la tyrannie et l'oppression. Ainsi, les rassemblements Husseini posent naturellement des problèmes à la dictature de Bahreïn.»
En parallèle, le chef de l'opposition a déclaré: «Je pense que les Khalifa n'ont pas honte d'attaquer les rassemblements Husseini.»
«Depuis le début de la révolution, ils ont détruit plus de 40 mosquées parce qu'elles sont construites par des chiites», explique-t-il, soulignant qu'«ils ont même banni le Conseil d'érudits religieux».
Selon Milad, «les autorités de Bahreïn démontent les drapeaux noirs et les bannières de l'Achoura d'une façon quotidienne ... ils craignent même les bannières».
Pour cette raison, et compte tenu de la récente vague de répression à Bahreïn, les autorités tentent de faire taire l'Achoura . Il ne s'agit pas seulement d'interdire les rassemblements publics qui ont lieu avant le début d'Achoura, mais aussi de prendre pour cible les oulémas et les figures religieuses.
Source : Al-Ahednews