L’enchevêtrement des frontières libano-syriennes et le rôle sioniste

Les effets de la victoire de l’armée syrienne et de ses alliés à Yabroud, sont clairement visibles sur les mouvements des groupes armés errants dans les jurds de Qalamoun. Cette errance est accompagnée d’une stratégie militaire consistant à étouffer les rebelles dans ces jurds, en dépit de leurs tentatives continuelles pour obtenir une issue de cette zone montagneuse, dont dernièrement les pressions sur le gouvernement libanais pour qu’il leur assure un passage sécurisé. Mais où sera situé ce passage et vers quelle région?
Dans une simple révision des évènements survenus à la suite de la bataille de Yabroud, les rebelles étaient devant plusieurs éventualités pour sortir de la région. Une voie vers la Ghouta est, une autre vers l’est de Homs et la troisième de Ersal vers les régions de
Chebaa, Hasbayya, Rachaya et la Bekaa ouest et puis vers Beit Jinn, Beit Tima, Beit Saber, Hadar, Jbata el-Khachab et Saasaa dans le rif de Koneitra, via des passages montagneux passant dans les périphéries du mont Hermon, arrivant au voisinage des fermes de Beit-Jinn et des régions du nord de Koneitra.
La distance via ces passages arrivant à Chebaa atteint les 16km. Elle s’élève entre 1700 et 2000 mètres de la côte. Traverser ce chemin à pieds nécessite de deux à trois heures, mais le passant doit obligatoirement circuler près des postes de l’UNDOF, installés dans le Golan occupé. De ce fait, les rebelles doivent aussi passer sous les regards des soldats israéliens qui surveillent la région de près.
Le scenario du passage à travers la Bekaa ouest vers le territoire syrien n’a pas complètement réussi, grâce à la bataille lancée par l’armée syrienne et ses alliés, en coopération avec l’armée libanaise, dans la localité de Ersal et ses jurds.
Le péril imminent
Pourtant, la bataille du jurd de Ersal n’a pas encore éliminé le danger qui menace les villages de la Bekaa ouest, les rebelles étant déployés dans des sites stratégiques. Ces postes sont situés sur les collines du mont el-Hermon surplombant le village libanais de Chebaa et les zones occupés du plateau du Golan de la partie syrienne de la frontière. La profondeur stratégique de ces zones est liée par plusieurs chemins à travers lesquels sont acheminés les ravitaillements vers les deux Ghouta, est et ouest.
Les rebelles se trouvent dans plusieurs villages dont, Beit-jinn, Beit Saber, et Beit Tima, devenus comme des zones tampons qui reçoivent les ravitaillements en provenance du Liban, via un large cordon frontalier passant dans les périphéries des régions de
Hasbayya, notamment Chebaa, Choyya, Khalweit et Kfeir, vers les villages de Ein-Ata, Ein Harche, Bekfaya, Rachaya, Aiha, Kfrakouk, et Deir el Aachayer.
De la partie syrienne de la frontière, le cordon frontalier s’étend des villages de Jbata el-Khachab, Hadar, Beit-Jinn, Aarneh, Derbel, El-Rima, Bekaasem, Kalaat Jandal, près de Katana, arrivant enfin à Yaafour dans le rif de Damas et parfois du côté de l’entité israélienne. Ces voies sont utilisées pour le transport des ravitaillements et le passage des rebelles vers le territoire syrien. A partir de cette région, les ravitaillements se dirigent vers l’est où se situe le village stratégique de Zakieh, proche de Kasswa. A parti du village de Zakieh, les chemins mènent vers les deux Ghouta est et ouest et vers Deraa arrivant enfin à la Jordanie.
Les passages précités sont aussi utilisés pour l’évacuation des blessés vers les hôpitaux de la Bekaa ouest, au su et au vu de parties politiques dans cette région. Ces parties n’ont pas encore compris le danger que constituent ces rebelles et n’ont pas tiré les leçons de la bataille de Ersal.
Il convient de noter que les parties politiques qui facilitent l’entrée et le déplacement des groupes armés vers les villages de la Bekaa ouest, à savoir le courant du Futur et la Jamaa Islamia, sont les mêmes qui aidaient les rebelles à entrer à Ersal. Ce fait suscite la méfiance, à l’heure actuelle. Ces parties politiques faciliteront-elles l’ouverture d’un passage sécurisé aux terroristes assiégés dans Ersal vers les villages de la Bekaa ouest et puis vers le territoire syrien?
Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site
Dans une simple révision des évènements survenus à la suite de la bataille de Yabroud, les rebelles étaient devant plusieurs éventualités pour sortir de la région. Une voie vers la Ghouta est, une autre vers l’est de Homs et la troisième de Ersal vers les régions de

La distance via ces passages arrivant à Chebaa atteint les 16km. Elle s’élève entre 1700 et 2000 mètres de la côte. Traverser ce chemin à pieds nécessite de deux à trois heures, mais le passant doit obligatoirement circuler près des postes de l’UNDOF, installés dans le Golan occupé. De ce fait, les rebelles doivent aussi passer sous les regards des soldats israéliens qui surveillent la région de près.
Le scenario du passage à travers la Bekaa ouest vers le territoire syrien n’a pas complètement réussi, grâce à la bataille lancée par l’armée syrienne et ses alliés, en coopération avec l’armée libanaise, dans la localité de Ersal et ses jurds.
Le péril imminent
Pourtant, la bataille du jurd de Ersal n’a pas encore éliminé le danger qui menace les villages de la Bekaa ouest, les rebelles étant déployés dans des sites stratégiques. Ces postes sont situés sur les collines du mont el-Hermon surplombant le village libanais de Chebaa et les zones occupés du plateau du Golan de la partie syrienne de la frontière. La profondeur stratégique de ces zones est liée par plusieurs chemins à travers lesquels sont acheminés les ravitaillements vers les deux Ghouta, est et ouest.
Les rebelles se trouvent dans plusieurs villages dont, Beit-jinn, Beit Saber, et Beit Tima, devenus comme des zones tampons qui reçoivent les ravitaillements en provenance du Liban, via un large cordon frontalier passant dans les périphéries des régions de

De la partie syrienne de la frontière, le cordon frontalier s’étend des villages de Jbata el-Khachab, Hadar, Beit-Jinn, Aarneh, Derbel, El-Rima, Bekaasem, Kalaat Jandal, près de Katana, arrivant enfin à Yaafour dans le rif de Damas et parfois du côté de l’entité israélienne. Ces voies sont utilisées pour le transport des ravitaillements et le passage des rebelles vers le territoire syrien. A partir de cette région, les ravitaillements se dirigent vers l’est où se situe le village stratégique de Zakieh, proche de Kasswa. A parti du village de Zakieh, les chemins mènent vers les deux Ghouta est et ouest et vers Deraa arrivant enfin à la Jordanie.
Les passages précités sont aussi utilisés pour l’évacuation des blessés vers les hôpitaux de la Bekaa ouest, au su et au vu de parties politiques dans cette région. Ces parties n’ont pas encore compris le danger que constituent ces rebelles et n’ont pas tiré les leçons de la bataille de Ersal.
Il convient de noter que les parties politiques qui facilitent l’entrée et le déplacement des groupes armés vers les villages de la Bekaa ouest, à savoir le courant du Futur et la Jamaa Islamia, sont les mêmes qui aidaient les rebelles à entrer à Ersal. Ce fait suscite la méfiance, à l’heure actuelle. Ces parties politiques faciliteront-elles l’ouverture d’un passage sécurisé aux terroristes assiégés dans Ersal vers les villages de la Bekaa ouest et puis vers le territoire syrien?
Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site