Grève générale à Jérusalem-est en solidarité avec les prisonniers palestiniens
Les commerçants du secteur est d’al-Qods occupée (Jérusalem-est) ont observé jeudi une grève générale en signe de solidarité avec les détenus palestiniens en grève de la faim depuis le 24 avril, a constaté un photographe de l'AFP.
A l'appel de plusieurs mouvements palestiniens, les commerçants ont refusé d'ouvrir leur magasin durant la journée de jeudi aussi bien dans la vieille ville que dans le reste de la ville.
La grève doit prendre fin à 20H00 locales (17H00 GMT).
Un haut responsable palestinien avait appelé la communauté internationale à presser «Israël» de supprimer la détention sans inculpation ni jugement, en dénonçant le sort des détenus palestiniens en grève de la faim depuis le 24 avril.
«J'écris au nom de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du président Mahmoud Abbas pour demander votre intervention immédiate au sujet des Palestiniens actuellement en grève de la faim dans les prisons israéliennes», a écrit mercredi Saëb Erakat dans une lettre.
«Nous vous appelons à demander à Israël d'abroger la politique de détention administrative et de conditionner l'approfondissement de vos liens bilatéraux avec Israël au respect par Israël de ces obligations», a-t-il ajouté.
La détention administrative est une pratique héritée de l'époque du mandat britannique sur la région, qui permet de détenir une personne sans inculpation ni jugement en vertu d'ordonnances militaires renouvelables indéfiniment.
Une porte-parole des services pénitentiaires israéliens a indiqué à l'AFP que 250 détenus refusaient de s'alimenter, dont 80 étaient hospitalisés jeudi matin.
Quelque 5.000 Palestiniens sont actuellement emprisonnés dans les geôliers de l’entité sioniste, dont près de 200 en détention administrative.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé «Israël» à inculper ou libérer ces détenus retenus sans charge.
Le gouvernement israélien cherche parallèlement à faire passer «une législation qui autoriserait à alimenter de force les prisonniers palestiniens en grève de la faim». Le Parlement a approuvé lundi ce texte en première lecture, mais une série de débats et de votes sont encore nécessaires pour qu'il ait force de loi.
Source: agences et rédaction
A l'appel de plusieurs mouvements palestiniens, les commerçants ont refusé d'ouvrir leur magasin durant la journée de jeudi aussi bien dans la vieille ville que dans le reste de la ville.
La grève doit prendre fin à 20H00 locales (17H00 GMT).
Un haut responsable palestinien avait appelé la communauté internationale à presser «Israël» de supprimer la détention sans inculpation ni jugement, en dénonçant le sort des détenus palestiniens en grève de la faim depuis le 24 avril.
«J'écris au nom de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du président Mahmoud Abbas pour demander votre intervention immédiate au sujet des Palestiniens actuellement en grève de la faim dans les prisons israéliennes», a écrit mercredi Saëb Erakat dans une lettre.
«Nous vous appelons à demander à Israël d'abroger la politique de détention administrative et de conditionner l'approfondissement de vos liens bilatéraux avec Israël au respect par Israël de ces obligations», a-t-il ajouté.
La détention administrative est une pratique héritée de l'époque du mandat britannique sur la région, qui permet de détenir une personne sans inculpation ni jugement en vertu d'ordonnances militaires renouvelables indéfiniment.
Une porte-parole des services pénitentiaires israéliens a indiqué à l'AFP que 250 détenus refusaient de s'alimenter, dont 80 étaient hospitalisés jeudi matin.
Quelque 5.000 Palestiniens sont actuellement emprisonnés dans les geôliers de l’entité sioniste, dont près de 200 en détention administrative.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé «Israël» à inculper ou libérer ces détenus retenus sans charge.
Le gouvernement israélien cherche parallèlement à faire passer «une législation qui autoriserait à alimenter de force les prisonniers palestiniens en grève de la faim». Le Parlement a approuvé lundi ce texte en première lecture, mais une série de débats et de votes sont encore nécessaires pour qu'il ait force de loi.
Source: agences et rédaction