Négociations israélo-palestiniennes: rencontre Kerry-Abbas jeudi à Londres
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry doit rencontrer jeudi à Londres le président palestinien Mahmoud Abbas pour discuter du «processus de paix», ont annoncé lundi le département d’Etat américain et un dirigeant palestinien à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
«L’objectif de cette rencontre est de discuter de la relation avec les Palestiniens, tout en laissant la porte-ouverte (à une conversation sur le) processus de paix», a indiqué la porte-parole de la diplomatie américaine, Jennifer Psaki, après avoir démenti deux heures plus tôt la tenue d’une telle entrevue.
«La rencontre portera sur une éventuelle reprise des négociations avec Israël», avait annoncé auparavant à l’AFP un haut responsable palestinien.
John Kerry, artisan de la reprise fin juillet 2013 des contacts directs israélo-palestiniens aujourd’hui suspendus, «réitérera son appel aux deux camps à observer de la retenue et à s’abstenir de prendre des mesures non constructives», a écrit Mme Psaki dans un bref communiqué.
L’échéance des négociations entre «Israël» et les Palestiniens a expiré le 29 avril sans résultat, soldant l’échec des intenses efforts du chef de la diplomatie américaine, dernière tentative en date pour résoudre le conflit.
«Cette rencontre pourrait bien être l’ultime tentative de M. Kerry pour relancer les négociations avec Israël», a souligné le responsable palestinien.
En visite officielle à Washington, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a déploré «la rupture du dialogue» entre les deux camps. Il a assuré devant une organisation juive américaine que «la sécurité d’Israël n’était en aucune manière négociable».
«Les deux parties doivent être conscientes des bénéfices à tirer d’un accord, tout comme du prix d’un échec», a mis en garde M. Fabius, appelant «Israël» et les Palestiniens à «s’abstenir de tout geste qui puisse empêcher la reprise du dialogue».
Pendant les négociations, les Palestiniens devaient suspendre leurs initiatives internationales, en contrepartie de la libération par l’entité sioniste de 104 détenus palestiniens emprisonnés avant les accords d’Oslo de 1993.
Mais l’ambiance a rapidement viré à l’aigre, les Palestiniens affirment qu’«Israël» les pousse à claquer la porte en intensifiant colonisation, démolitions et opérations meurtrières.
Fin avril, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a suspendu les «négociations de paix» après la signature d’un accord de réconciliation entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Mahmoud Abbas et le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza.
Source: agences et rédaction
«L’objectif de cette rencontre est de discuter de la relation avec les Palestiniens, tout en laissant la porte-ouverte (à une conversation sur le) processus de paix», a indiqué la porte-parole de la diplomatie américaine, Jennifer Psaki, après avoir démenti deux heures plus tôt la tenue d’une telle entrevue.
«La rencontre portera sur une éventuelle reprise des négociations avec Israël», avait annoncé auparavant à l’AFP un haut responsable palestinien.
John Kerry, artisan de la reprise fin juillet 2013 des contacts directs israélo-palestiniens aujourd’hui suspendus, «réitérera son appel aux deux camps à observer de la retenue et à s’abstenir de prendre des mesures non constructives», a écrit Mme Psaki dans un bref communiqué.
L’échéance des négociations entre «Israël» et les Palestiniens a expiré le 29 avril sans résultat, soldant l’échec des intenses efforts du chef de la diplomatie américaine, dernière tentative en date pour résoudre le conflit.
«Cette rencontre pourrait bien être l’ultime tentative de M. Kerry pour relancer les négociations avec Israël», a souligné le responsable palestinien.
En visite officielle à Washington, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a déploré «la rupture du dialogue» entre les deux camps. Il a assuré devant une organisation juive américaine que «la sécurité d’Israël n’était en aucune manière négociable».
«Les deux parties doivent être conscientes des bénéfices à tirer d’un accord, tout comme du prix d’un échec», a mis en garde M. Fabius, appelant «Israël» et les Palestiniens à «s’abstenir de tout geste qui puisse empêcher la reprise du dialogue».
Pendant les négociations, les Palestiniens devaient suspendre leurs initiatives internationales, en contrepartie de la libération par l’entité sioniste de 104 détenus palestiniens emprisonnés avant les accords d’Oslo de 1993.
Mais l’ambiance a rapidement viré à l’aigre, les Palestiniens affirment qu’«Israël» les pousse à claquer la porte en intensifiant colonisation, démolitions et opérations meurtrières.
Fin avril, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a suspendu les «négociations de paix» après la signature d’un accord de réconciliation entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Mahmoud Abbas et le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza.
Source: agences et rédaction