Embrasement du front Deraa-Koneitra: les passages jordaniens et les stocks d’armes pakistanais s’ouvrent
L'Arabie saoudite n'a guère renoncé à combattre le président Bachar Assad. Ce pays possède encore plusieurs choix et alternatives. Le double attentat perpétré mercredi à Bir-Hassan délivre un message clair : faciliter la formation du gouvernement libanais n'est point un signe de soumission en Syrie. Avec la cessation des activités hostiles de la Turquie en Syrie, suite à la visite de Recep Tayyep Erdogan en Iran et à l'avancée de l'armée syrienne à Damas et son rif, l'Arabie a renouvelé son action, exploitant l'échec des négociations de Genève II. Le royaume a rétabli ses plans d'urgence.
L'armée syrienne avance dans sa mission à Yabroud, dernier fief des rebelles dans les montagnes de Qalamoun, limitrophes de l'Anti-Liban. Des appels de secours ont été lancés par les chefs des rebelles, appelant à les sauver du sort similaire à celui de leurs homologues de Qosseir.
L'importance de Yabroud réside dans son lieu géographique sur l'autoroute liant Damas au centre
du pays et à la côte ouest. Ce village est d'une extrême importance pour les rebelles, étant situé sur la voie des ravitaillements en provenance du Liban. C'est le dernier bastion des rebelles dans le rif de Damas et la clé des montagnes de Qalamoun, qui s'étendent tout au long de la frontière avec le Liban.
Les milices syriennes, ni leurs parrains, ne supportent une lourde perte du poids de Yabroud. Les informations font état d'un évènement important en train d'être préparé aux frontières syro-jordaniennes. Dans les détails, des tentatives d'embraser le front Deraa-Koneitra ont commencé. Le site géographique de la province de Deraa permettra aux rebelles d'assister leurs homologues à Qalamoun notamment à Yabroud, pour qu'ils résistent. La proximité entre Deraa et Damas faciliterait le soutien militaire et logistique des groupes armés dans le rif sud de Damas, via l'autoroute internationale liant les deux villes.
Toujours selon les informations, les renseignements saoudiens auraient donné le feu vert pour provoquer des combats à partir du sud. Les préparatifs sont quasi-finalisés. Les camps d'entrainement des rebelles se préparent jour et nuit. La Jordanie constitue une extension géographique de l'Arabie arrivant à Derra. Le périple des convois de ravitaillements à partir de l'Arabie, passant par le Jordanie et arrivant à Dera, dure six heures.
Récemment, une mesure politique a accompagné les préparatifs militaires et logistiques sur le front du sud.
Les renseignements saoudiens avaient ordonné au haut conseil militaire de l'Armée syrienne Libre, de limoger le commandant d'état-major, le général Selim Idriss. Le général déserteur, Abdel Ilah Béchir Nouaimi a été nommé à la place du dernier. Nouaimi est originaire du village de Rafid, dans la province de Koneitra, situé à 60km au sud de Damas, à la frontière des hauteurs du plateau occupé du Golan.
Le nouveau dirigeant de l'ASL se prépare à enrôler dix à 15000 combattants de différentes nationalités sous son commandement. Les renseignements saoudiens, ont déplacé ces combattants, ne regroupant aucun Saoudien, des camps d'entrainement au Pakistan, vers les camps jordaniens à la frontière avec la Syrie.
Ces belligérants ont été équipés d'armes par l'Arabie et le Pakistan. Des centaines de chars et de Tanks convenables à la nature géographique de la région visée.
Le Pakistan exécute ces jours-ci sa part de l'accord conclu par les SR pakistanais avec le chef des renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan, en automne 2013.
Sur le terrain, les milices du front Al-Nosra et de Jund el-Cham se sont déplacées mercredi dernier de Bosra el-Harir du rif Est de Deraa, vers le nord-ouest de la ville de Soueida. Ils ont pris d'assaut un poste de l'armée syrienne, connu par le nom de la brigade de Chimie. Plusieurs heures plus tard, l'armée syrienne a récupéré les lieux. Cette attaque est toutefois similaire à plusieurs autres, menées dans les derniers jours dans plusieurs régions de Deraa. Ce sont les premiers signes de l'embrasement du front de cette province.
Désormais les préparatifs sur ce front ne se déroulent pas en secret. Les medias ont dernièrement rapporté une déclaration du chef de la chambre d'opération militaire de Deraa, l'officier déserteur Abdallah Karazi. Il a clairement affirmé que Deraa constitue le passage vers Damas et que la bataille de cette dernière débute par cette province. Il a révélé que les pays soutenant la rébellion armée en Syrie se sont engagés à l'acheminement des armes nécessaires à cette bataille. L'officier a promis de briser le siège imposé autour de la Ghouta de l'est et de l'ouest et d'arriver au cœur de la capitale, si ces pays respectent leurs engagements.
Sur le plan politique, l'Arabie tient à attribuer la responsabilité de l'échec de Genève II au président syrien Bachar Assad. Ce pays veut paraitre convaincant dans son encouragement à l'option militaire en Syrie. Les décideurs dans le royaume s'emploient à ouvrir un nouveau front à partir de Deraa, sous le prétexte de contraindre le président syrien à faire des concessions aux négociations. Les responsables saoudiens estiment que le Congrès américain contraindra l'administration du président américain à prendre une position plus ferme à l'égard de la Syrie.
En effet, les Saoudiens évoquent de nouveaux choix politiques américains qui constitueraient un choc pour le gouvernement syrien. Ils espèrent des changements significatifs sur le terrain pour obliger le président Assad à faire des concessions douloureuses.
Source : Al-Ahednews
L'armée syrienne avance dans sa mission à Yabroud, dernier fief des rebelles dans les montagnes de Qalamoun, limitrophes de l'Anti-Liban. Des appels de secours ont été lancés par les chefs des rebelles, appelant à les sauver du sort similaire à celui de leurs homologues de Qosseir.
L'importance de Yabroud réside dans son lieu géographique sur l'autoroute liant Damas au centre
du pays et à la côte ouest. Ce village est d'une extrême importance pour les rebelles, étant situé sur la voie des ravitaillements en provenance du Liban. C'est le dernier bastion des rebelles dans le rif de Damas et la clé des montagnes de Qalamoun, qui s'étendent tout au long de la frontière avec le Liban.Les milices syriennes, ni leurs parrains, ne supportent une lourde perte du poids de Yabroud. Les informations font état d'un évènement important en train d'être préparé aux frontières syro-jordaniennes. Dans les détails, des tentatives d'embraser le front Deraa-Koneitra ont commencé. Le site géographique de la province de Deraa permettra aux rebelles d'assister leurs homologues à Qalamoun notamment à Yabroud, pour qu'ils résistent. La proximité entre Deraa et Damas faciliterait le soutien militaire et logistique des groupes armés dans le rif sud de Damas, via l'autoroute internationale liant les deux villes.
Toujours selon les informations, les renseignements saoudiens auraient donné le feu vert pour provoquer des combats à partir du sud. Les préparatifs sont quasi-finalisés. Les camps d'entrainement des rebelles se préparent jour et nuit. La Jordanie constitue une extension géographique de l'Arabie arrivant à Derra. Le périple des convois de ravitaillements à partir de l'Arabie, passant par le Jordanie et arrivant à Dera, dure six heures.
Récemment, une mesure politique a accompagné les préparatifs militaires et logistiques sur le front du sud.
Les renseignements saoudiens avaient ordonné au haut conseil militaire de l'Armée syrienne Libre, de limoger le commandant d'état-major, le général Selim Idriss. Le général déserteur, Abdel Ilah Béchir Nouaimi a été nommé à la place du dernier. Nouaimi est originaire du village de Rafid, dans la province de Koneitra, situé à 60km au sud de Damas, à la frontière des hauteurs du plateau occupé du Golan.
Le nouveau dirigeant de l'ASL se prépare à enrôler dix à 15000 combattants de différentes nationalités sous son commandement. Les renseignements saoudiens, ont déplacé ces combattants, ne regroupant aucun Saoudien, des camps d'entrainement au Pakistan, vers les camps jordaniens à la frontière avec la Syrie.
Ces belligérants ont été équipés d'armes par l'Arabie et le Pakistan. Des centaines de chars et de Tanks convenables à la nature géographique de la région visée.
Le Pakistan exécute ces jours-ci sa part de l'accord conclu par les SR pakistanais avec le chef des renseignements saoudiens, Bandar Ben Sultan, en automne 2013.
Sur le terrain, les milices du front Al-Nosra et de Jund el-Cham se sont déplacées mercredi dernier de Bosra el-Harir du rif Est de Deraa, vers le nord-ouest de la ville de Soueida. Ils ont pris d'assaut un poste de l'armée syrienne, connu par le nom de la brigade de Chimie. Plusieurs heures plus tard, l'armée syrienne a récupéré les lieux. Cette attaque est toutefois similaire à plusieurs autres, menées dans les derniers jours dans plusieurs régions de Deraa. Ce sont les premiers signes de l'embrasement du front de cette province.
Désormais les préparatifs sur ce front ne se déroulent pas en secret. Les medias ont dernièrement rapporté une déclaration du chef de la chambre d'opération militaire de Deraa, l'officier déserteur Abdallah Karazi. Il a clairement affirmé que Deraa constitue le passage vers Damas et que la bataille de cette dernière débute par cette province. Il a révélé que les pays soutenant la rébellion armée en Syrie se sont engagés à l'acheminement des armes nécessaires à cette bataille. L'officier a promis de briser le siège imposé autour de la Ghouta de l'est et de l'ouest et d'arriver au cœur de la capitale, si ces pays respectent leurs engagements.
Sur le plan politique, l'Arabie tient à attribuer la responsabilité de l'échec de Genève II au président syrien Bachar Assad. Ce pays veut paraitre convaincant dans son encouragement à l'option militaire en Syrie. Les décideurs dans le royaume s'emploient à ouvrir un nouveau front à partir de Deraa, sous le prétexte de contraindre le président syrien à faire des concessions aux négociations. Les responsables saoudiens estiment que le Congrès américain contraindra l'administration du président américain à prendre une position plus ferme à l'égard de la Syrie.
En effet, les Saoudiens évoquent de nouveaux choix politiques américains qui constitueraient un choc pour le gouvernement syrien. Ils espèrent des changements significatifs sur le terrain pour obliger le président Assad à faire des concessions douloureuses.
Source : Al-Ahednews
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