Équation de Dimona: «Israël» plonge dans la confusion

L’équipe du site

Les médias israéliens ont suivi de près le discours prononcé la veille par le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah. Un suivi minutieux, marqué d'intérêt et de sérieux, surtout en ce qui concerne les nouvelles équations lancées par le chef de la résistance. Menaces de cibler le réacteur nucléaire de Dimona. De nouvelles équations qui ont plongé les responsables israéliens dans la confusion. Ils se sont empressés de répondre au discours de sayed Nasrallah et de ressasser les menaces du passé, désormais insignifiantes.

Dans ce contexte, la deuxième chaîne télévisée israélienne a qualifié les menaces de sayed Nasrallah de «nouvelles».

Pour sa part, le quotidien «Maariv» a indiqué que sayed Nasrallah a fait allusion à ses intentions de s'infiltrer dans les colonies du nord en disant: «La situation changera dans la prochaine guerre. La résistance ne restera point sur son territoire».

Par ailleurs, le site d'Information «Nouvelles des Juifs» a estimé que «Nasrallah poursuit ses provocations et ses menaces contre Israël».

Dans une première déclaration officielle sur le discours de son éminence, le ministre sioniste de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, a dit: «le Liban payera un lourd tribut en cas de guerre avec Israël». Il a révélé les intentions hostiles de son entité en ajoutant: «nous sommes prêts à affronter. L'armée israélienne jouit d'une large marge d'action à la frontière du nord».

Le ministre des Transports et des Renseignements, Yisrael Katz a déclaré: «Le Liban en entier sera exposé au pilonnage si Nasrallah oserait lancer des roquettes sur le front intérieur israélien ou sur les infrastructures nationales». Il a appelé à imposer «des sanctions fermes» sur le Hezbollah et aussi sur l'Iran, «ce dernier étant derrière le financement et l'armement du parti». Il a même exhorté à démanteler l'axe Iran-Syrie, passant par le Hezbollah et le Liban.