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À l’Onu, Pékin appelle Londres à ne pas «empoisonner l’atmosphère»

À l’Onu, Pékin appelle Londres à ne pas «empoisonner l’atmosphère»
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Le véto opposé par la Chine et la Russie au projet de résolution sur la situation humanitaire à Alep a provoqué lundi une virulente polémique au Conseil de sécurité des Nations unies.

À l’Onu, Pékin appelle Londres à ne pas «empoisonner l’atmosphère»

Au Conseil de sécurité, la question syrienne a été lundi au cœur de vifs échanges. La position adoptée par la Chine et sa décision de mettre son véto au projet de résolution sur Alep, qui appelait à introduire le cessez-le-feu alors que l'armée syrienne poursuit avec succès son offensive, a déclenché un virulent débat entre Pékin et Londres.

«Le véto chinois est extrêmement étonnant», a annoncé à l'issue du vote le représentant permanent du Royaume-Uni à l'Onu Matthew Rycroft. «La Chine, qui se prononce pour le dialogue, s'est mise du côté de la Russie qui est partie de ce conflit», a lancé M. Rycroft.

«Autrement dit, ils ont décidé d'opposer leur véto non pas parce que le document n'a pas été suffisamment débattu, mais à cause de la confiance perverse qu'ils font au despote», a-t-il indiqué, en référence au président syrien Bachar el-Assad.

Les déclarations de Matthew Rycroft n'ont pas manqué de faire réagir son homologue chinois Liu Jieyi.

«Je voudrais demander au représentant de Royaume-Uni de quel droit il déforme les positions des autres pays ?», a riposté Liu Jieyi, tout en remarquant que le Conseil de sécurité «n'est pas l'endroit pour des attaques infondées».

«Je demanderais au représentant britannique de cesser d'empoisonner l'atmosphère au Conseil de sécurité. Ce n'est pas la première fois qu'il se conduit de la sorte, et j'espère que des accusations de ce type ne se reproduiront pas à l'avenir», a-t-il résumé.

Le projet de résolution sur la situation humanitaire à Alep a été présenté par l'Égypte, l'Espagne et la Nouvelle-Zélande. Il appelait à instaurer une nouvelle pause humanitaire de sept jours dans cette ville.

Le document a fait l'objet de nombreuses discussions lors desquelles Moscou avait prévenu d'avance qu'il voterait contre ce texte, qui risquait de donner aux terroristes une possibilité de réorganiser leurs forces.

Source: agences et rédaction

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