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Cheikh Mohammed al-Attiyah... la voix de la raison exécutée en Arabie

Cheikh Mohammed al-Attiyah... la voix de la raison exécutée en Arabie
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Par AlAhed

Ses différentes activités ont toujours été au service de l’unité nationale et religieuse et le rejet du sectarisme, « le dialogue et la communication avec autrui est notre moyen et notre choix que nous avons adopté pour régler nos problèmes et renforcer notre union et défendre nos croyances et nos convictions et servir les fidèles de notre société… il est nécessaire de déployer tous les efforts nécessaires pour préserver la coexistence avec nos compatriotes car cela rapportera beaucoup de bien au niveau social et national », tels étaient les mots qu’il prononçait devant une foules d’activistes et d’intellectuels.

Il a été exécuté mardi par les autorités saoudiennes et les citoyens saoudiens lui ont rendu hommage à travers les réseaux sociaux, en tant que prêcheur modeste connu pour sa piété, son intégrité et sa sincérité dans son travail et son bon moral.

Cheikh Mohammed al-Attiyah est né en 1390 hégire, à Djeddah, dans la ville de Sihat, dans la région de Qatif, il a occupé le poste de formateur au Collège technique de Djeddah. Il a été arrêté par les autorités le 17 mars 2013 et détenu dans les prisons du Mabahith (police secrète saoudienne).

Titulaire d'une maîtrise en jurisprudence islamique, et doctorant en unité islamique, Cheikh Mohammed al-Attiyah est membre du Forum mondial pour le rapprochement des écoles islamiques et formateur au Collège technique de Djeddah.

L’arrestation des intellectuels

En 2013, une force de sécurité du régime saoudien a arrêté un certain nombre de chiites de compétences scientifiques, sociales, religieuses et culturelles, parmi eux figurait Cheikh al-Attiyah, les accusant d’avoir créé une cellule d'espionnage opérant pour le ministère iranien de la Sécurité.

Des médias ont rapporté que Cheikh Al-Attiyah avait comparu pour la première fois devant le tribunal pénal de Riyad et qu'il en était à sa quatrième session le mercredi 15 Jumada I 1437 - 24 février 2016.

Les charges portées contre cheikh Al-Attiyah

La mise en place d'une cellule d'espionnage en coopération et en communication avec les services de renseignement iraniens dans le but de leur fournir des informations militaires très confidentielles et dangereuses pouvant nuire à la sécurité nationale du Royaume et à l'unité et l'intégrité territoriale et à ses forces armées ainsi que la divulgation de l’un des secrets de défense et la tentative de commettre des actes de sabotage contre les intérêts et les institutions économiques et vitales du Royaume.

Le détournement d'informations classifiées relevant de la sphère militaire, la perturbation de la sécurité publique et nationale, semer la discorde au sein de la société et la propagation du chaos suscitant des conflits sectaires.

Se livrer à des actes hostiles contre le Royaume est une grande trahison pour le pays, ses biens et sa sécurité. La coopération et la communication avec des éléments des services de renseignement iraniens, et la fuite d'informations très confidentielles et dangereuses, portant atteinte à la sécurité du royaume ainsi qu'à sa stabilité et à son intégrité territoriale et à ses forces armées.

Le recrutement de personnes travaillant pour l’État dans le but d'espionner au profit des services de renseignements iraniens. La préparation et l’envoi de plusieurs rapports chiffrés à l’aide d’un logiciel spécialisé aux services de renseignements iraniens par courrier électronique.

Le soutien à certaines émeutes à Qatif. L’entretien avec l'imam Khamenei en coordination avec des éléments du service de renseignement iranien.

La possession d’articles pouvant nuire à l'ordre public. La possession de livres et de publications interdits affectant la sécurité du Royaume.

Le 26 juillet 2017, la Cour d'appel a confirmé sa peine de mort.

Des activistes et des spécialistes ont dénoncé le verdict prononcé contre Cheikh al-Attiyah, affirmant que les accusations révélaient les mensonges et les calomnies des autorités saoudiennes, se demandant comment un formateur au collège technique pouvait posséder des secrets dangereux et les transmettre à un autre pays ?!

L’exécution de la peine de mort...

Le Mardi 23 avril, alors que le monde célébrait la Journée du livre et des auteurs, les autorités saoudiennes ont exécuté un groupe de militants, intellectuels et penseurs, punissant ainsi sévèrement les élites.

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