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Nucléaire iranien: Londres, Paris, Berlin déterminés à sauver l’accord

Nucléaire iranien: Londres, Paris, Berlin déterminés à sauver l’accord
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La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni sont «très déterminés» à maintenir l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 et s'y tiendront quelle que soit la décision de Donald Trump à son sujet d'ici l'échéance du 12 mai, a déclaré lundi Jean-Yves Le Drian.

Nucléaire iranien: Londres, Paris, Berlin déterminés à sauver l’accord

Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue allemand, Heiko Maas, à Berlin, le chef de la diplomatie française a souligné que l'accord de Vienne était «le bon moyen» d'éviter que l'Iran se dote de l'arme nucléaire.

Le ministre allemand des Affaires étrangères a mis en garde contre un risque d'escalade si les Etats-Unis renoncent à l'accord.

«Heiko l'a dit, nous sommes tout à fait déterminés à sauver cet accord parce que cet accord nous préserve de la prolifération nucléaire et est le bon moyen d'éviter que l'Iran n'accède à l'arme nucléaire», a dit Jean-Yves Le Drian.

«Cet accord, pour nous, est respecté, donc nous avons l'intention de nous y maintenir, quelle que soit la décision américaine», a-t-il poursuivi.

«Cette décision appartient aux Américains, donc je ne ferai pas de pronostic. Mais concernant la relation à trois (France, Allemagne, Royaume-Uni-NDLR), elle se maintiendra, nous avons des échanges permanents et nous entendons, une fois la décision américaine rendue publique, prendre les dispositions nécessaires ensemble», a ajouté le ministre français.

Dans une opinion publiée lundi dans le New York Times avant une rencontre avec des responsables de l’administration américaine, le secrétaire britannique au Foreign Office, Boris Johnson, avait estimeé qu’en «ce moment délicat, ce serait une erreur de s’éloigner de l’accord nucléaire et de lever les contraintes qu’il fait peser sur l’Iran».

Il avait souligné que cet accord «n’était pas parfait mais qu’il n’existait pas de meilleure alternative».

L’accord sur le nucléaire iranien a été conclu en juillet 2015 à Vienne entre Téhéran et le Groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), avant l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump.

Par ce texte, l’Iran déclare solennellement ne pas chercher à se doter de la bombe atomique et accepte de brider son programme nucléaire afin d’apporter au monde la garantie que ses activités ne sont pas à visée militaire.

En échange, la République islamique a obtenu la levée progressive et temporaire des sanctions internationales imposées du fait de ce programme, et qui ont fortement nui à son économie.

Mais n’ayant pas de mots assez forts pour dénoncer cet accord conclu sous la présidence de Barack Obama, Trump a donné aux Européens jusqu’au 12 mai pour trouver un nouveau texte qui remédierait aux «terribles lacunes» de l’actuel, faute de quoi les États-Unis s’en retireront.

Source: agences et rédaction

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