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Washington Post : Le Hezbollah libanais, acteur régional qui fait face à l’Arabie Saoudite

Washington Post : Le Hezbollah libanais, acteur régional qui fait face à l’Arabie Saoudite
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Selon le Washington Post, le Hezbollah libanais a rehaussé son statut d'acteur régional pour faire face à l’Arabie Saoudite et ses plans.

Washington Post : Le Hezbollah libanais, acteur régional qui fait face à l’Arabie Saoudite

L'auteur de WP affirme que le mouvement libanais se montre bien à la hauteur de sa tâche qui la place «en pleine rivalité régionale entre l'Arabie saoudite et l'Iran» à un moment où «les conflits se poursuivent aussi bien en Syrie qu'au Yémen».

Et le journal américain d’ajouter : «L’Arabie Saoudite considère entre temps le Hezbollah comme le plus puissant mandataire de l’Iran dans la région et, ces dernières semaines, a fait une nouvelle tentative de mettre le mouvement sur la touche. Mais la position dominante du Hezbollah a été bien prouvé le long du feuilleton "Hariri"».

«Selon des responsables américains et libanais, l’Arabie saoudite a préparé le scénario de la démission de Hariri pour saper le gouvernement de coalition du Liban, qui comprenait des ministres du Hezbollah. L’Arabie Saoudite espérait que cette décision porterait un coup dur à l’Iran en ouvrant la voie à des actes plus agressifs contre les combattants du mouvement chiite. Au lieu de cela, il a mené le Hezbollah à se rallier au Premier ministre, en faisant par ailleurs du Hezbollah la force stabilisatrice du pays. C’est ainsi que mercredi dernier, Hariri annonce qu’il suspend sa démission en discutant avec le président libanais Michel Aoun», poursuit le texte.

Ailleurs dans l’analyse, le Washington Post cite Raphaël Lefèvre, un chercheur du Carnegie Middle East Center :

«Les Saoudiens espéraient que la démission de Hariri créerait un électrochoc... que le cabinet serait immédiatement dissous et que le Hezbollah et ses alliés seraient contraints de démissionner de leurs portefeuilles ministériels et aussi d’autres postes importants. Cependant, cela n’est jamais arrivé».

Selon le chercheur, «Le Hezbollah est devenu plus fort depuis la guerre en Syrie, quand il s’est joint au gouvernement syrien soutenu par l’Iran pour combattre les terroristes. Son influence au sein des institutions de sécurité libanaises est certainement plus grande que jamais».

Concernant le pouvoir transnational du Hezbollah, le journal américain poursuit :

«[…] Le Hezbollah a [également] mené des opérations offensives contre les terroristes à la frontière syro-libanaise, en coordination avec l’armée libanaise».

Pour terminer, le journal fait écho sur l’opinion de Heiko Wimmen, directeur de projet pour l’Irak, le Liban et la Syrie à l’«International Crisis Group» sur le poids du Hezbollah dans le pays du Cèdre :

«Alors qu’il reste populaire, en particulier face à ce que de nombreux Libanais considèrent comme une agression saoudienne, le Hezbollah tente de maintenir un soutien national. Le groupe s’est présenté comme un défenseur de toutes les communautés libanaises et cherche à promouvoir des alliés sunnites à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement».

Source : presstv et rédaction

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