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Bahreïn : 5 détenues en grève de la faim

Bahreïn : 5 détenues en grève de la faim
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Cinq militantes politiques emprisonnées à Bahreïn observent une grève de la faim pour dénoncer de mauvais traitements durant leur détention, a indiqué vendredi un groupe de défense des droits de l'Homme.

Bahreïn : 5 détenues en grève de la faim

Quatre détenues de la prison pour femmes d'Issa ont eu besoin d'une assistance médicale lors de leur quatrième jour de grève vendredi, a indiqué le Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD) dans un communiqué.

L'une des prisonnières, Hajar Mansour Hassan, 49 ans, a été hospitalisée vendredi avant de regagner sa cellule quelques heures plus tard, a précisé l'ONG en citant des détenues et des proches.

Trois autres détenues --Najah al-Sheikh, Amira al-Qashami et Medina Ali-- ont également eu besoin d'un traitement médical, a-t-on ajouté de même source. La cinquième détenue en grève de la faim est Zainab Marhoun.

Elles dénoncent des mauvais traitements infligés par le personnel pénitentiaire et réclament le retrait d'une barrière en verre les séparant des visiteurs, selon BIRD.

Mme Hassan, la belle-mère d'un responsable de BIRD, attend son jugement le 30 octobre avec son fils et son neveu, après avoir avoué des actes criminels sous la torture, a indiqué le groupe. Ils risquent jusqu'à trois ans de prison.

Dimanche, les autorités bahreïnies ont provisoirement libéré la militante Ebtisam al-Saegh, inculpée pour avoir dénoncé les mauvais traitements infligés aux femmes en détention.

Deux autres militants : Radhi al-Qatari et Mohamed al-Shakhoori, ont également été relâchés jusqu'à leur procès, selon BIRD.

Des manifestations ont eu lieu depuis 2011 au Bahreïn, les protestataires réclament des réformes politiques mais la dynastie au pouvoir mène toujours une répression contre le peuple. Des centaines de militants et de manifestants ont été arrêtés et subissent des conditions déplorables dans les prisons.

Les organisations de défense des droits de l'Homme accusent régulièrement le régime de vouloir supprimer toute forme d'opposition.

Source : agences

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