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Bahreïn: 57 personnes condamnées à 15 ans de prison chacun pour une mutinerie

Bahreïn: 57 personnes condamnées à 15 ans de prison chacun pour une mutinerie
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Un tribunal de Manama a condamné lundi 57 personnes à 15 ans de prison chacun pour leur implication dans une mutinerie dans le centre pénitencier de Jaw, au sud de la capitale bahreïnie, a-t-on appris de source judiciaire.

Les prévenus, dont 51 étaient présents à la barre, ont été reconnus coupables d'avoir «provoqué troubles, émeute et mutinerie» Bahreïn: 57 personnes condamnées à 15 ans de prison chacun pour une mutinerieen mars 2015 dans la prison de Jaw, a ajouté la même source.

Face au refus des mutins de mettre fin à leurs actes, le forces de sécurité étaient alors intervenues pour reprendre le contrôle de la situation et des heurts avaient alors fait des blessés parmi les policiers et les mutins, selon la même source.

La prison de Jaw abrite des détenus ayant participé aux manifestations pacifiques qui ont débuté en février 2011 dans le petit royaume de Bahreïn. Les protestataires réclament des réformes et une véritable monarchie constitutionnelle.

Parallèlement, le chef de l'opposition, cheikh Ali Salmane, qui purge une peine de prison pour incitation à la désobéissance, a nié dimanche être l'auteur de tweets jugés offensants et le procureur général a décidé de ne pas le poursuivre dans cette affaire.

Cheihk Ali Salmane avait été sorti de prison pour être interrogé à Manama sur des abus dans des messages publiés sur son compte Twitter, avaient indiqué auparavant les services de sécurité. Il a nié tout lien avec ces tweets et le procurer général a indiqué dans un communiqué avoir décidé de ne pas engager de poursuites judiciaires contre lui. Il a par contre ordonné une enquête pour retrouver les véritables auteurs des tweets attribués à cheikh Salmane et son maintien en prison pour continuer à purger sa peine de quatre ans.

Dans un communiqué, Al-Wefaq, le mouvement d'opposition de cheikh Salmane, a vivement critiqué sa convocation par le parquet, dénonçant une mesure contraire à la Constitution qui contrevient à toutes les conventions internationales (...) sur la liberté d'opinion et d'expression.

Citant le ministère de l'Intérieur, Al-Wefaq précise que cheikh Salmane est poursuivi pour des tweets exprimant son point de vue sur les réformes et la démocratie, que réclame l'opposition bahreïnie.

En juin 2015, cheikh Salmane avait été condamné à quatre ans de prison pour incitation à la désobéissance. Mais le tribunal n'avait pas retenu l'accusation de complot contre le régime, passible de peines plus lourdes. Un verdict dans son procès en appel est attendu le 30 mars.

Al-Wefaq a demandé dimanche la suspension des nouvelles poursuites judiciaires et la libération immédiate de cheikh (Salmane) car sa détention est à l'origine injustifiée. Son arrestation avait provoqué des manifestations et avait été condamnée par des organisations internationales de défense des droits de l'Homme.

Source : agences et rédaction

 

 

 

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