Le principal opposant arrêté à Bahreïn: des dignitaires protestent
Des dignitaires religieux ont protesté lundi 29 décembre dans une mosquée contre l'arrestation du chef du principal groupe d'opposition à Bahreïn, cheikh Ali Salmane.
L'arrestation dimanche du chef du mouvement Al-Wifaq a provoqué des manifestations
sporadiques, accompagnées de heurts, entre jeunes et policiers dans plusieurs villages de la banlieue de Manama, selon des images postées sur les réseaux sociaux.
Des dizaines de dignitaires religieux chiites se sont rassemblés le matin à la mosquée Imam al-Sadeq du village d'al-Guful, selon des images postées sur Twitter par Al-Wifaq ("L'entente"). Ils brandissaient des portraits de Cheikh Salmane, 49 ans, reconduit vendredi pour quatre ans au poste de secrétaire général d'Al-Wifaq qu'il occupe depuis 2006.
Al-Wefaq et des organisations locales de défense des droits de l'homme ont appelé à la «libération immédiate» de cheikh Salmane. «Le silence de la communauté internationale a contribué à la détérioration de la situation», a déclaré dans un communiqué Nabeel Rajab, directeur du Centre bahreïni des droits de l'Homme.
Cheikh Salmane a été arrêté à l'issue d'un interrogatoire de près de dix heures au ministère de l'Intérieur, en liaison avec «des violations des dispositions de la loi» qui n'ont pas été précisées par les autorités. Selon son avocat, le leader de l'opposition est notamment accusé «d'incitation à la haine contre le régime» la dynastie des Al-Khalifa qui dirige un royaume
Petit royaume proche allié des Etats-Unis et siège de la Ve flotte américaine, Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation qui réclame une monarchie constitutionnelle.
Source : AFP et rédaction
L'arrestation dimanche du chef du mouvement Al-Wifaq a provoqué des manifestations
sporadiques, accompagnées de heurts, entre jeunes et policiers dans plusieurs villages de la banlieue de Manama, selon des images postées sur les réseaux sociaux.Des dizaines de dignitaires religieux chiites se sont rassemblés le matin à la mosquée Imam al-Sadeq du village d'al-Guful, selon des images postées sur Twitter par Al-Wifaq ("L'entente"). Ils brandissaient des portraits de Cheikh Salmane, 49 ans, reconduit vendredi pour quatre ans au poste de secrétaire général d'Al-Wifaq qu'il occupe depuis 2006.
Al-Wefaq et des organisations locales de défense des droits de l'homme ont appelé à la «libération immédiate» de cheikh Salmane. «Le silence de la communauté internationale a contribué à la détérioration de la situation», a déclaré dans un communiqué Nabeel Rajab, directeur du Centre bahreïni des droits de l'Homme.
Cheikh Salmane a été arrêté à l'issue d'un interrogatoire de près de dix heures au ministère de l'Intérieur, en liaison avec «des violations des dispositions de la loi» qui n'ont pas été précisées par les autorités. Selon son avocat, le leader de l'opposition est notamment accusé «d'incitation à la haine contre le régime» la dynastie des Al-Khalifa qui dirige un royaume
Petit royaume proche allié des Etats-Unis et siège de la Ve flotte américaine, Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation qui réclame une monarchie constitutionnelle.
Source : AFP et rédaction
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