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Abbas à Kerry: la libération de détenus et le gel des colonies «une priorité» avant les négociations

Abbas à Kerry: la libération de détenus et le gel des colonies «une priorité» avant les négociations
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Le secrétaire d’État américain John Kerry est retourné dimanche au Proche-Orient afin d’ «écouter» les dirigeants israéliens et palestiniens et explorer les moyens de «relancer des négociations de paix» bloquées depuis septembre 2010, alors que Washington a averti par avance qu’«il n’apportait aucun plan de paix» dans ses bagages.

Venant de Turquie, Kerry est arrivé à l’aéroport «Ben Gourion» vers 14h50 GMT, il s’est Abbas à Kerry: la libération de détenus et le gel des colonies «une priorité» avant les négociations
directement rendu à Ramallah en Cisjordanie occupée pour des entretiens dans la soirée avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

À l'issue d'une rencontre de 80 minutes, Le président palestinien a déclaré que la libération des prisonniers palestiniens détenus en «Israël» et le gel des colonies étaient «une priorité» dans la perspective d'une reprise des «négociations de paix».

«Le président Abbas souhaite revenir à la table des négociations, mais pour cela il faut un arrêt de la colonisation et la libération des prisonniers, que nous considérons comme une priorité qui instaurera le climat indispensable à la reprise des négociations», a expliqué le porte-parole de Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina.

Rôle-clé d’Ankara dans les négociations

À Istanbul, le secrétaire d’État américain avait pressé «Israël» et la Turquie d’accélérer la normalisation de leurs relations en insistant sur «le rôle-clé qu’Ankara pouvait jouer dans l’éventualité d’une relance du processus de paix».

«Ce n’est pas aux États-Unis d’en poser les conditions ou les termes (mais) nous voulons que cette relation, qui est importante pour la stabilité du Moyen-Orient et même cruciale pour le processus de paix lui-même, revienne à la normale», a estimé John Kerry devant la presse àAbbas à Kerry: la libération de détenus et le gel des colonies «une priorité» avant les négociations
l’issue d’un entretien avec son homologue turc Ahmet Davutoglu.

«La Turquie peut de nombreuses façons jouer un rôle-clé, apporter une importante contribution au processus de paix (...). Un pays aussi dynamique et énergique que la Turquie peut avoir un impact profond sur le processus de paix», a-t-il plaidé.

Livni rejette l’implication d’Ankara dans les pourparlers

Mais la ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, chargée du dossier des négociations avec les Palestiniens, a exclu que la Turquie joue un rôle actif dans l’immédiat dans la relance du dialogue entre Israéliens et Palestiniens.

«Le processus politique doit se dérouler de façon directe entre nous et les Palestiniens», a dit Livni à la radio sioniste, répondant à une question sur le rôle que pourrait jouer la Turquie dans la relance du «processus de paix».

Et de poursuivre: «Les dirigeants de la région sont importants. Tout dirigeant palestinien qui souhaite négocier doit bien entendu obtenir le soutien des pays de la région, mais pour le moment nous sommes totalement impliqués dans les efforts en vue de la reprise des négociations directes, tandis que les Américains tentent d’aider à cette relance».

«Nous pourrons sous peu évaluer la contribution des pays de la région. L’idée est intéressante, mais cela prendra du temps», a-t-elle conclu.

Excuses puis normalisation de relations

Rappelons également que sous la pression des États-Unis, à la fin de la visite historique du président américain Barack Obama à l’entité sioniste, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prétendu avoir présenté le 22 mars des excuses pour la mort de neuf ressortissants turcs, tués parAbbas à Kerry: la libération de détenus et le gel des colonies «une priorité» avant les négociations
l’armée israélienne lors de l’assaut en 2010 d’une flottille humanitaire en route pour Gaza.

Cette annonce qui n'est pas été faite devant l'opinion publique, fut un prétexte pour déclarer ouvertement la relance des relations entre  les deux parties.

Des discussions sur le versement de dommages et d’intérêts aux familles des victimes turques doivent débuter la semaine prochaine.

John Kerry a notamment insisté dimanche sur «la nécessité pour Israël de tenir ses promesses en matière de compensations» et a souhaité «le retour rapide» d’ambassadeurs dans les deux parties.

«J’ai confiance en la bonne volonté des deux parties», a-t-il affirmé.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui a dit avoir «accepté les excuses de l’entité sioniste au nom du peuple turc», a d’ores et déjà prévenu que «la qualité de la relation entre les deux pays dépendrait largement de l’attitude d’Israël».

Source: Agences, édité par: moqawama.org

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