Amnesty: Le mur et les colonies de Cisjordanie bafouent les droits des Palestiniens
Les paysans du village de Jayyous (nord de la Cisjordanie) éprouvent depuis des années des difficultés à accéder à leurs champs, de l’autre côté du mur de séparation.
Le mur israélien traversant la Cisjordanie occupée, qui coupe des paysans palestiniens de leurs champs, et les colonies qui s’approprient toujours plus de terres constituent des atteintes persistantes au droit international, a déclaré Amnesty International jeudi 21 mars alors que le président américain, Barack Obama, poursuit sa première visite présidentielle dans la région.
L’organisation a appris que ces derniers jours, des paysans palestiniens du village de Jayyous (nord de la Cisjordanie), qui éprouvent depuis des années des difficultés à se rendre sur leurs terres de l’autre côté du mur/barrière (qui prend dans cette zone la forme d’une barrière électrifiée et extrêmement bien gardée), sont désormais confrontés à des obstacles supplémentaires érigés par des colons israéliens.
Ces derniers ont installé un avant-poste de caravanes au nord de la colonie israélienne de "Tsufim", sur les terres de ces paysans, manifestement en réaction au fait que l’armée commence enfin à appliquer un jugement prononcé en 2009 par la Haute Cour de justice israélienne, selon lequel le tracé de la barrière doit être modifié afin que les paysans puissent se voir restituer certaines de ces terres.
"Il est ahurissant que des colons s’opposent au déplacement de cette barrière parce que des paysans palestiniens sont en mesure de récupérer une fraction de leurs terres et que cela gêne leur propre projet d’extension des colonies", a souligné Ann Harrison, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
"Aux termes du droit international, le mur/barrière et ces colonies ne devraient pas être sur les territoires palestiniens occupés, mais la réalité sur le terrain est très différente, comme si un bulldozer était passé sur les Conventions de Genève et la Cour internationale de justice ".
Dimanche 17 mars, des colons ont manifesté à côté d’un des portails d’accès utilisés par les paysans de Jayyous pour passer de l’autre côté. Ils ont imité les manifestations palestiniennes anti-mur, bloquant l’accès aux paysans pendant quelques heures. Les colons s’opposent à l’arrêt rendu par la Haute Cour parce que des terres préalablement destinées par le gouvernement israélien à l’expansion des colonies doivent être rendues à des Palestiniens.
Source: Amnesty.org
Le mur israélien traversant la Cisjordanie occupée, qui coupe des paysans palestiniens de leurs champs, et les colonies qui s’approprient toujours plus de terres constituent des atteintes persistantes au droit international, a déclaré Amnesty International jeudi 21 mars alors que le président américain, Barack Obama, poursuit sa première visite présidentielle dans la région.
L’organisation a appris que ces derniers jours, des paysans palestiniens du village de Jayyous (nord de la Cisjordanie), qui éprouvent depuis des années des difficultés à se rendre sur leurs terres de l’autre côté du mur/barrière (qui prend dans cette zone la forme d’une barrière électrifiée et extrêmement bien gardée), sont désormais confrontés à des obstacles supplémentaires érigés par des colons israéliens.
Ces derniers ont installé un avant-poste de caravanes au nord de la colonie israélienne de "Tsufim", sur les terres de ces paysans, manifestement en réaction au fait que l’armée commence enfin à appliquer un jugement prononcé en 2009 par la Haute Cour de justice israélienne, selon lequel le tracé de la barrière doit être modifié afin que les paysans puissent se voir restituer certaines de ces terres.
"Il est ahurissant que des colons s’opposent au déplacement de cette barrière parce que des paysans palestiniens sont en mesure de récupérer une fraction de leurs terres et que cela gêne leur propre projet d’extension des colonies", a souligné Ann Harrison, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
"Aux termes du droit international, le mur/barrière et ces colonies ne devraient pas être sur les territoires palestiniens occupés, mais la réalité sur le terrain est très différente, comme si un bulldozer était passé sur les Conventions de Genève et la Cour internationale de justice ".
Dimanche 17 mars, des colons ont manifesté à côté d’un des portails d’accès utilisés par les paysans de Jayyous pour passer de l’autre côté. Ils ont imité les manifestations palestiniennes anti-mur, bloquant l’accès aux paysans pendant quelques heures. Les colons s’opposent à l’arrêt rendu par la Haute Cour parce que des terres préalablement destinées par le gouvernement israélien à l’expansion des colonies doivent être rendues à des Palestiniens.
Source: Amnesty.org