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De l’Inde vers "Israël", nouvelle phase de l’occupation!

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53 Juifs indiens sont arrivés lundi en Palestine occupée, 7.200 autres sont attendus prochainement. Une nouvelle mesure israélienne pour renforcer la présence juive en Cisjordanie occupée.

  La judaïsation de la Palestine occupée se poursuit dans un mutisme flagrant des pays arabes et de la communauté internationale. Cinquante-trois Juifs du nord-est de l'Inde sont arrivés lundi dernier à l’entité sioniste. Des milliers d'autres devraient suivre dans les mois qui viennent.

Ce sont les «Bnei Menashe» («Enfants de Menashe» en hébreu), un groupe de langue MizoDe l’Inde vers habitant Mizoram et Manipur, deux états indiens situés au nord-est du pays, non loin de la frontière birmane. En 2005, ils ont été officiellement reconnus par le Grand Rabbin Shlomo Amar comme «faisant partie de l'une des tribus perdues d'Israël». Une décision qui a ouvert la voie au premier mouvement important d'émigration de Juifs indiens: entre 2005 et 2007, 1.700 Mizo ont quitté leurs villages pour aller s'établir en Palestine occupée. Ils ont été installés, pour l'essentiel, en Cisjordanie occupée. Puis le flot s'est tari, le gouvernement israélien refusant de donner des visas aux «Bnei Menashe» en raison des «doutes planant sur l'authenticité de leur judaïsme».

Les 53 membres de la communauté qui sont arrivés au début de la semaine à l'aéroport de «Tel Aviv» ont donc dû attendre cinq ans et un changement d'attitude d'«Israël» sur la question avant de quitter l'Inde. «Après avoir attendu des milliers d'années, notre rêve s'est réalisé. Nous sommes à présent dans notre pays», a déclaré à Associated Press Lhing Lenchonz, une jeune femme de 26 ans, qui a émigré avec son mari et sa petite fille de huit mois.

La récente «générosité» des autorités israéliennes envers les «Bnei Menashe» est loin de faire l'unanimité dans l’entité sioniste. Nombre d'Israéliens pensent qu'ils n'ont «rien de juif» et que leur «aliya» (mythe religieux prétendant le retour des tribus sionistes en Israël) n'est qu'uneDe l’Inde vers «immigration économique».

Pour l'ancien ministre israélien de l'Intérieur, Avraham Poraz, non seulement «les Bnei Menashe ne seraient que des villageois indiens qui cherchent à fuir la pauvreté», mais ils seraient «instrumentalisés par les colons israéliens» qui cherchent à renforcer la présence juive en Cisjordanie occupée.

Entre 1990 et 2003, une petite centaine de villageois de Mizoram et de Manipur avaient pris le chemin de la Palestine occupée. Mais les doutes n'ont jamais été vraiment levés.

Même après avoir reconnu «l'authenticité de leurs racines juives», le rabbin Shlomo Amar avait tout de même insisté pour que «les Bnei Menashe se convertissent au judaïsme avant d'être autorisés à émigrer en Israël». Il envoya alors quelques rabbins dans les villages du nord-est de l'Inde et 218 Mizo furent convertis. Dans le même temps, les autorités israéliennes s'étaient montrés réticentes à accorder des visas aux «Bnei Menashe», l'affaire en resta là.

Aujourd'hui, le gouvernement sioniste est d'accord pour «accueillir la totalité de la communauté des Bnei Mensahe», forte de 7.200 habitants.

Et ainsi, à cause de l’indifférence des gouvernements arabes et leur abandon de la cause palestinienne, les Palestiniens, authentiques habitants de cette terre, sont toujours chassés de leurs maisons et dépossédés de leur propriétés par ces criminels sionistes au nom d'un mythe religieux obscure.

Source: Lefigaro, édité par: moqawama.org

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