Gaza: Israël suspend tout projet d’opération terrestre
Israël suspend provisoirement tout projet d'opération terrestre à Gaza pour "donner des chances aux efforts égyptiens visant à établir une trêve" entre le Hamas et l'entité sioniste, a annoncé aujourd'hui un haut responsable israélien.
"Une décision a été prise de suspendre provisoirement tout projet d'offensive terrestre pour donner des chances à un succès des efforts diplomatiques", a-t-il dit après une réunion dans la nuit de lundi à mardi du forum des neuf principaux ministres du gouvernement autour du Premier ministre Benjamin Netanyahu. "Ils ont discuté à la fois de l'état des (efforts) diplomatiques et de l'opération militaire", a ajouté ce responsable qui a requis l'anonymat.
Sept Palestiniens ont été blessés en fin de soirée lundi dans un raid qui a gravement endommagé la Banque nationale islamique dans la ville de Gaza. Les bombardements de lundi ont fait au total 32 morts. Depuis le début de l'offensive israélienne "Pilier de Nuage", 109 Palestiniens ont été tués à Gaza et près de 900 blessés, selon les services d'urgences.
Israël a demandé une trêve
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé mardi à un cessez-le-feu immédiat, précisant qu'une opération militaire dans l'enclave palestinienne constituerait une "escalade dangereuse" et devait être évitée.
Le forum des neufs principaux ministres du gouvernement Netanyahou s'est longuement réuni pour étudier l'option d'une trêve ou celle d'une offensive terrestre à Gaza, selon la radio publique. D'après la radio, Israël souhaite qu'une trêve de vingt-quatre à quarante-huit heures soit observée afin que les parties puissent élaborer un cessez-le-feu durable. De même source, Israël pourrait, dans ce cadre, envisager d'alléger son blocus de la bande de Gaza. Selon une chaîne de télévision israélienne, M. Netanyahou serait enclin à approuver le document et un arrêt des hostilités serait en vue dans les vingt-quatre heures.
Lors d'une conférence de presse lundi, le chef du bureau politique du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a ainsi déclaré que Benyamin Netanyahou avait demandé une trêve à Gaza. Des déclarations immédiatement démenties par Israël. Pour le Hamas, "il est capitale d'obtenir la fin du blocus de la bande de Gaza et la promesse de la fin des assassinats ciblés", explique le journaliste Mohammed Dawwas à Gaza. "Nous ne sommes pas contre un apaisement, mais nous tenons à nos demandes, la fin de la brutalité, la fin de de l'agression et la levée du blocus", a dit Khaled Mechaal lors d'une conférence de presse au Caire, où il se trouve pour des discussions avec les autorités égyptiennes, engagées dans des efforts de médiation. "Nous sommes pour un cessez-le-feu, mais Israël doit cesser son agression" contre le territoire dirigé par le Hamas, a-t-il ajouté.
Source: agences
Sept Palestiniens ont été blessés en fin de soirée lundi dans un raid qui a gravement endommagé la Banque nationale islamique dans la ville de Gaza. Les bombardements de lundi ont fait au total 32 morts. Depuis le début de l'offensive israélienne "Pilier de Nuage", 109 Palestiniens ont été tués à Gaza et près de 900 blessés, selon les services d'urgences.
Israël a demandé une trêve
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé mardi à un cessez-le-feu immédiat, précisant qu'une opération militaire dans l'enclave palestinienne constituerait une "escalade dangereuse" et devait être évitée.
Le forum des neufs principaux ministres du gouvernement Netanyahou s'est longuement réuni pour étudier l'option d'une trêve ou celle d'une offensive terrestre à Gaza, selon la radio publique. D'après la radio, Israël souhaite qu'une trêve de vingt-quatre à quarante-huit heures soit observée afin que les parties puissent élaborer un cessez-le-feu durable. De même source, Israël pourrait, dans ce cadre, envisager d'alléger son blocus de la bande de Gaza. Selon une chaîne de télévision israélienne, M. Netanyahou serait enclin à approuver le document et un arrêt des hostilités serait en vue dans les vingt-quatre heures.
Lors d'une conférence de presse lundi, le chef du bureau politique du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a ainsi déclaré que Benyamin Netanyahou avait demandé une trêve à Gaza. Des déclarations immédiatement démenties par Israël. Pour le Hamas, "il est capitale d'obtenir la fin du blocus de la bande de Gaza et la promesse de la fin des assassinats ciblés", explique le journaliste Mohammed Dawwas à Gaza. "Nous ne sommes pas contre un apaisement, mais nous tenons à nos demandes, la fin de la brutalité, la fin de de l'agression et la levée du blocus", a dit Khaled Mechaal lors d'une conférence de presse au Caire, où il se trouve pour des discussions avec les autorités égyptiennes, engagées dans des efforts de médiation. "Nous sommes pour un cessez-le-feu, mais Israël doit cesser son agression" contre le territoire dirigé par le Hamas, a-t-il ajouté.
Source: agences