Gaza: pour Fabius, "la guerre n’est pas une option "
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé dimanche à Tel-Aviv que "la guerre n'est pas une option" et qu'il y a "urgence à intervenir" pour obtenir un cessez-le-feu entre Israël et la Résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
"La guerre n'est pas une option. Ce n'est jamais une solution. Il y a urgence à intervenir. Il y a deux mots clé: urgence et cessez-le-feu", a déclaré M. Fabius lors d'un point de presse à Tel-Aviv à l'issue d'une visite d'une journée dans les territoires palestiniens occupés.
"La situation dans la bande de Gaza comme en Israël est très difficile avec beaucoup de morts. La France veut être un facilitateur du cessez-le-feu", a-t-il ajouté. Il a rappelé la "position spécifique" de la France, "amie d'Israël" et qui "traditionnellement défend les droits des Palestiniens". Un responsable du Hamas à Gaza, Ahmad Youssef, a précisé que le mouvement souhaitait "la levée du blocus injuste de Gaza et l'arrêt des fréquentes agressions et assassinats" de la part d'Israël.
Un cessez-le-feu discrètement négocié au Caire
Hier soir, les Israéliens campaient sur leurs positions : pas d’arrêt des raids avant que le Hamas n’annonce qu’il "stoppe ses tirs de roquettes sur Israël". De son côté, la Résistance palestinienne réclame la fin de la politique des assassinats ciblés de ses cadres, ainsi que la levée du blocus de Gaza.
En réalité, les dirigeants israéliens sont partagés. Certains souhaitent mettre rapidement un terme aux hostilités, d’autres plaident pour une attaque massive de l’enclave afin de détruire un maximum de stocks de roquettes (qui peuvent désormais atteindre Jérusalem et Tel-Aviv) et de sites de lancement. Au risque d’être condamné par la communauté internationale, qui juge déjà disproportionné l’usage massif de la force. Tout en mobilisant des milliers de réservistes, des bulldozers et des blindés près de la frontière entre les territoires occupés par Israël et Gaza, Netanyahou a accepté d’envoyer discrètement un émissaire au Caire pour discuter avec les autorités égyptiennes des conditions d’un cessez-le-feu durable. « C’est pile ou face. Tout va se décider dans les jours qui viennent », soupire un diplomate français.
Laurent Fabius a pour sa part imputé la responsabilité de la violence à la Résistance palestinienne Hamas, ignorant les raids aériens continuels sur les civils de Gaza, ayant tué jusqu'à présent 87 citoyens, dont des dizaines d'enfants : "Nous n'avons pas de contacts directs avec le Hamas tant qu'il n'a pas expressément renoncé à la violence", a-t-il prétendu. Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, la seule condition pour une trêve, c'est que tous les groupes terroristes opérant à Gaza cessent complètement le feu". "Quand ils auront stoppé les tirs, nous serons prêts à envisager les propositions (de trêve) du ministre français des Affaires étrangères et de ses amis", a-t-il allégué dans des propos diffusés par la radio publique israélienne.
Lors de ce déplacement d'une journée, M. Fabius a rencontré les principaux dirigeants israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Shimon Pérès et le ministre de la Guerre Ehud Barak ainsi que M. Lieberman. Il s'est aussi entretenu à Ramallah (Cisjordanie) avec le président palestinien, Mahmoud Abbas. Sont attendus lundi à Jérusalem l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair, et le ministre allemand des Affaire étrangères Guido Westerwelle, selon une source officielle israélienne.
Sources: médias
"La guerre n'est pas une option. Ce n'est jamais une solution. Il y a urgence à intervenir. Il y a deux mots clé: urgence et cessez-le-feu", a déclaré M. Fabius lors d'un point de presse à Tel-Aviv à l'issue d'une visite d'une journée dans les territoires palestiniens occupés.
"La situation dans la bande de Gaza comme en Israël est très difficile avec beaucoup de morts. La France veut être un facilitateur du cessez-le-feu", a-t-il ajouté. Il a rappelé la "position spécifique" de la France, "amie d'Israël" et qui "traditionnellement défend les droits des Palestiniens". Un responsable du Hamas à Gaza, Ahmad Youssef, a précisé que le mouvement souhaitait "la levée du blocus injuste de Gaza et l'arrêt des fréquentes agressions et assassinats" de la part d'Israël.
Un cessez-le-feu discrètement négocié au Caire
Hier soir, les Israéliens campaient sur leurs positions : pas d’arrêt des raids avant que le Hamas n’annonce qu’il "stoppe ses tirs de roquettes sur Israël". De son côté, la Résistance palestinienne réclame la fin de la politique des assassinats ciblés de ses cadres, ainsi que la levée du blocus de Gaza.
En réalité, les dirigeants israéliens sont partagés. Certains souhaitent mettre rapidement un terme aux hostilités, d’autres plaident pour une attaque massive de l’enclave afin de détruire un maximum de stocks de roquettes (qui peuvent désormais atteindre Jérusalem et Tel-Aviv) et de sites de lancement. Au risque d’être condamné par la communauté internationale, qui juge déjà disproportionné l’usage massif de la force. Tout en mobilisant des milliers de réservistes, des bulldozers et des blindés près de la frontière entre les territoires occupés par Israël et Gaza, Netanyahou a accepté d’envoyer discrètement un émissaire au Caire pour discuter avec les autorités égyptiennes des conditions d’un cessez-le-feu durable. « C’est pile ou face. Tout va se décider dans les jours qui viennent », soupire un diplomate français.
Laurent Fabius a pour sa part imputé la responsabilité de la violence à la Résistance palestinienne Hamas, ignorant les raids aériens continuels sur les civils de Gaza, ayant tué jusqu'à présent 87 citoyens, dont des dizaines d'enfants : "Nous n'avons pas de contacts directs avec le Hamas tant qu'il n'a pas expressément renoncé à la violence", a-t-il prétendu. Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, la seule condition pour une trêve, c'est que tous les groupes terroristes opérant à Gaza cessent complètement le feu". "Quand ils auront stoppé les tirs, nous serons prêts à envisager les propositions (de trêve) du ministre français des Affaires étrangères et de ses amis", a-t-il allégué dans des propos diffusés par la radio publique israélienne.
Lors de ce déplacement d'une journée, M. Fabius a rencontré les principaux dirigeants israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Shimon Pérès et le ministre de la Guerre Ehud Barak ainsi que M. Lieberman. Il s'est aussi entretenu à Ramallah (Cisjordanie) avec le président palestinien, Mahmoud Abbas. Sont attendus lundi à Jérusalem l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair, et le ministre allemand des Affaire étrangères Guido Westerwelle, selon une source officielle israélienne.
Sources: médias