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Hanaa Chalabi à Gaza

Hanaa Chalabi à Gaza
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Hanaa Chalabi, la détenue palestinienne qui vient de mettre terme à sa grève de la faim après 43 jours, est arrivée dimanche à Gaza depuis le passage d’Erez entre les territoires occupés et le nord de la bande de Gaza.

Elle a été exilée à Gaza pendant une période de 3 ans, à la suite d’un accord avec les autorités israéliennes d’occupation, qui a suscité des critiques palestiniennes.
L’accord prévoyait de libérer Hanaa, qui est originaire de Jénine, mais de la déporter vers la bande de GazaHanaa Chalabi à Gaza

pendant trois ans, avant qu’elle ne puisse rentrer chez elle.

A Gaza, Hanaa a été accueillie par une centaine de personnes brandissant sa photo et scandant son nom. Des responsables du Jihad islamique, étaient égaleemnt présents.

Ensuite, « elle a été transportée par ambulance à l’hôpital Achifa pour y subir les examens médicaux nécessaires », a indiqué le porte-parole du Jihad islamique, Daoud Chehab.

Auparavant Hanaa Chalabi, originaire de Jenine (Cisjordanie), a rencontré des membres de sa famille du côté israélien d'Erez avant de pénétrer dans la bande de Gaza.

« J'espère que vous allez comprendre ma position et ma décision, qui a été prise librement. J'ai choisi d'être amenée à Gaza, qui constitue la moitié de ma patrie, et d'y vivre avec ma famille et mon peuple pendant trois ans », a-t-elle affirmé.
Et d’ajouter : « Après je reviendrai chez moi à Jenine. J'espère que ma décision sera respectée ».

Le ministre palestinien des Prisonniers de l'Autorité palestinienne Issa Qaraqaë et le Club des prisonniers palestiniens avaient condamné, la semaine dernière, l’entité sioniste pour cette déportation.
« Elle a dû accepter car Israël a exercé des pressions sur elle, mais nous sommes totalement opposés à toute mesure de déportation », avait déclaré M. Qaraqaë.

Les organisations palestiniennes de défense des droits de l’Homme, quant à elles, se disent alarmées par la transaction et le refus d’« Israël » de leur permettre de rencontrer Hanaa Chalabi dans les jours qui ont précédé sa libération.

Dans une déclaration conjointe, Addameer et PHR-Israël (Physicians for Human Rights-Israel) ont dit craindre que les restrictions imposées au médecin de Chalabi et à ses avocats, en plus de l’interdiction des visites de sa famille, aient été exploitées comme des moyens de contrainte.
« Hanaa Chalabi mérite notre plus grand respect pour sa constance dans sa grève de la faim », ont martelé ces deux organisations.

Bien que sa libération d’une détention administrative doit être bien accueillie, les groupes « sont tenus de mettre en avant leurs préoccupations avec ces aspects de l’accord qui sont fondamentalement en contradiction avec le droit international ».

Les termes de ces expulsions sont contraires à l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève, qui interdit les transferts forcés et déportations de personnes, ont indiqué les organisations de défense des droits de l’Homme.
« La déportation ou le transfert illégal constitue une violation grave de la Quatrième Convention de Genève et est qualifié comme l’un des crimes de guerre les plus graves », a déclaré le communiqué commun.

Source : Divers

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