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Par AlAhed avec agences
Les forces armées yéménites ont annoncé avoir mené de nouvelles opérations anti-«israéliennes» et anti-américaines en représailles à l'agression contre la bande de Gaza et le Yémen.
Le général de brigade Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites, a déclaré lundi soir que la force de missiles yéménite avait ciblé «l'aéroport israélien Ben Gourion», dans la région occupée de Jaffa, avec deux missiles balistiques, un missile Zulfiqar et un missile Palestine 2.
Il a mentionné que ces attaques étaient exécutées en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Le général Saree a également rapporté que les forces armées yéménites avaient lancé une attaque contre le porte-avions américain Harry S. Truman et des navires de guerre qui l'accompagnaient en mer Rouge, utilisant des missiles balistiques, des missiles de croisière et des drones.
Il a précisé que c'était la deuxième attaque contre des navires de guerre américains en 24 heures en représailles aux frappes américaines sur le Yémen.
Au nom des forces armées, le général Saree a appelé tous les Yéménites libres à remplir leurs devoirs religieux, moraux et humanitaires envers le peuple palestinien opprimé, et réaffirmé la ferme détermination de l'armée de «poursuivre, grâce à Dieu, le blocus de la navigation maritime israélienne et de viser les profondeurs de l'entité occupante jusqu'à ce que l'agression cesse et que le siège de Gaza soit levé».
Raid aérien américain sur un hôpital d'oncologie
Les médias yéménites ont fait état lundi le 24 mars d'un raid aérien américain sur l'hôpital d'oncologie Al-Rasool Al-Azam, dans la province de Saada.
D'après une source de sécurité yéménite citée par l'agence de presse SABA, l'attaque américaine a été menée moins d'une semaine après 13 autres frappes aériennes sur l'hôpital, en violation flagrante du droit international et humanitaire.
Le Fonds pour la lutte contre le cancer du Yémen a fortement condamné cette attaque qu'il a qualifiée de crime de guerre, mettant au grand jour la dégradation morale et humanitaire de ses auteurs.
Le Fonds a exigé une action immédiate de la part de l'ONU, de l'Organisation mondiale de la santé et de la Croix-Rouge pour prendre des mesures urgentes afin de mettre un terme au ciblage systématique des infrastructures médicales au Yémen.
Mercredi dernier, le commandement central des États-Unis (CENTCOM) a confirmé la poursuite des agressions contre le Yémen.
Une vague de raids aériens américains a causé, le 15 mars, le martyre de 53 Yéménites.
Ces frappes meurtrières, les premières après l'arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump, sont survenues après que les forces yéménites ont pris l'engagement de reprendre leurs opérations contre les navires «israéliens», en solidarité avec les Palestiniens touchés par les attaques «israéliennes».
Dans le cadre d'une nouvelle escalade, Washington a récemment fait savoir qu'il envisageait de déployer un deuxième porte-avions, l'USS Carl Vinson, dans la région.
Fin 2023, peu de temps après l'annonce par «Tel-Aviv» de sa guerre meurtrière contre les Palestiniens coincés à Gaza, les forces armées yéménites ont commencé à attaquer les intérêts de l’entité «israélienne» dans la région.
Or, après l'annonce d'un cessez-le-feu entre «Israël» et le Hamas en janvier, les Yéménites ont cessé de cibler les navires «israéliens» et ceux liés à «Israël» en mer Rouge, mais les opérations ont repris la semaine dernière après que l’entité «israélienne» a coupé le flux d'aide humanitaire vers Gaza au début du mois et rompu l'accord de cessez-le-feu.
Plus de 50 000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre génocidaire «israélienne».