La Corée du Nord teste un nouveau missile anti-aérien, accueille Choïgou

Par AlAhed avec agences
La Corée du Nord a annoncé avoir essayé un nouveau système de missiles anti-aériens sous la supervision de son dirigeant Kim Jong Un, qui accueille le même jour le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou
La visite du haut-responsable russe, ancien ministre de la Défense, illustre le rapprochement accéléré entre Moscou et Pyongyang, principalement dans le domaine militaire, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle à l’occasion d’une rare visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l’an dernier.
Par la suite, Pyongyang a été accusé par les Occidentaux et la Corée du Sud d’avoir envoyé des troupes pour se battre contre l’Ukraine aux côtés de l’armée russe. Ce déploiement n’a jamais été confirmé ni infirmé par la Corée du Nord ou par la Russie.
Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense, a commencé sa visite à Pyongyang en déposant une gerbe devant un monument à la mémoire des soldats de l'Armée rouge ayant libéré le nord de la Péninsule coréenne de l’occupation japonaise à la fin de la Seconde guerre mondiale. Il devait rencontrer plus tard Kim Jong Un et d’autres responsables.
Nouveau système de défense
L’agence officielle nord-coréenne KCNA a par ailleurs annoncé vendredi que Kim avait assisté, à une date indéterminée, à l’essai de nouveaux missiles anti-aériens. L’agence a diffusé des photos de projectiles lancés depuis la piste d’un aéroport et d’explosions en mer.
Cet essai a prouvé que l’armée nord-coréenne est désormais équipée d’un autre système d’armement de défense majeur aux performances de combat louables «, a déclaré Kim Jong Un, cité par KCNA.
Le test a été annoncé au lendemain de la fin, en Corée du Sud, de l’exercice militaire annuel « Freedom Shield » mené conjointement avec les États-Unis, et dénoncé vendredi par le ministère nord-coréen de la Défense comme « une répétition pour une guerre d’agression ». Cette année, « Freedom Shield » a été axé sur la réponse aux menaces nucléaires, biologiques et chimiques de la Corée du Nord, selon Séoul.
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