Téhéran dénonce l’inaction «honteuse» du Conseil de sécurité envers les atrocités des États-Unis et d’«Israël»

Par AlAhed avec agences
Téhéran a fermement condamné, ce jeudi 20 mars, les frappes aériennes dévastatrices des États-Unis contre le Yémen et la recrudescence des attaques de l’entité sioniste contre les Palestiniens à Gaza, dénonçant l’inaction du Conseil de sécurité face à ces actes vicieux.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a exprimé son affliction face au massacre de civils, dont des femmes et des enfants innocents, et à la destruction des infrastructures vitales du Yémen à la suite des bombardements américains.
Le porte-parole iranien a qualifié les attaques aériennes américaines de crimes de guerre et de crimes d’agression, déplorant l’inaction «honteuse et injustifiable» du Conseil de sécurité de l’ONU et celle des autres institutions internationales face à ces atrocités.
M. Baghaï a ensuite fustigé le massacre de centaines d’enfants et de femmes palestiniens lors de la nouvelle vague de frappes aériennes «israéliennes» sur Gaza au cours de ces derniers jours, soulignant que ceux qui fournissent des soutiens militaires, financiers et politiques à l’entité sioniste sont complices des crimes «israéliens».
La simultanéité des attaques américaines contre le Yémen, qui ont commencé sous le mandat de l’ancien président américain Joe Biden, avec l’escalade du génocide à Gaza ne laisse aucun doute sur le fait que les États-Unis et l’entité sioniste ont fomenté un complot en commun pour affaiblir l’Oumma islamique et faire taire toute voix de soutien et de solidarité avec la nation palestinienne opprimée, selon le responsable iranien.
M. Baghaï a enfin souligné la responsabilité commune du monde musulman pour mettre fin aux crimes «israéliens» et à l’agression militaire américaine contre les Palestiniens et d’autres peuples musulmans, appelant à une action concertée et efficace de la part des gouvernements musulmans et aux efforts de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour résoudre ces conflits.
Au moins 436 Palestiniens, dont 183 enfants, ont été tués depuis que l’entité «israélienne» a rompu mardi l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
De plus, le Dr Khalil Al-Daqran, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, a fait état de 900 blessés parmi les Palestiniens.
«Parmi les blessés, plusieurs sont décédés parce que le manque d’équipements et de médicaments de base a rendu impossible de fournir des soins médicaux d’urgence», a-t-il ajouté.
«Environ 70 % des blessés sont des femmes et des enfants, et la plupart ont des blessures graves», a averti Al-Daqran.
Dans le même temps, au Yémen, l’armée américaine a mené une série d’attaques, tuant des dizaines de civils au cours des derniers jours.
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