«Crime contre l’humanité»: L’Iran dénonce le blocus imposé par «Israël» à la livraison de nourriture et d’électricité à Gaza

Par AlAhed avec agences
L'Iran a dénoncé la décision de l’entité «israélienne» de bloquer les livraisons d'aide et de couper l'approvisionnement en électricité de la bande de Gaza assiégée comme un exemple de crime contre l'humanité.
Dans une déclaration publiée mercredi le 12 mars, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaï Baghaï, a déclaré que le blocage des livraisons de nourriture et d'aide à Gaza s'inscrivait dans le cadre de la politique «israélienne» visant à imposer la famine au peuple opprimé de la Palestine, ce qui constitue un «crime contre l'humanité et une continuation du génocide».
Il a critiqué «Israël» pour avoir violé à plusieurs reprises ses obligations dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu conclu avec le mouvement de résistance palestinien Hamas.
«Tous les gouvernements ont une responsabilité collective et partagée de mettre un terme à la violation flagrante du droit international humanitaire», a-t-il souligné.
Le porte-parole iranien a exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies et d'autres organismes internationaux responsables à réagir aux crimes de l’occupation et à la poursuite du génocide dans la bande de Gaza.
«Israël» a coupé dimanche l'approvisionnement en électricité de Gaza, dans le cadre de la dernière mesure censée renforcer le blocus étouffant sur le territoire palestinien malgré un cessez-le-feu et un accord d'échange de prisonniers.
Philippe Lazzarini, directeur général de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a averti lundi que la situation à Gaza «se détériorait très, très rapidement».
Il a déclaré qu'une nouvelle crise alimentaire menacerait la survie de deux millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre si «Israël» continue de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire assiégé.
«Israël» a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023, tuant au moins 48.515 Palestiniens jusqu’à présent.
En janvier, l’entité «israélienne» a été contraint d'accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hamas après qu'il a échoué à atteindre ses objectifs de guerre, y compris l'élimination du mouvement de résistance palestinien ou la libération des captifs.
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