Invasion du camp de Nour Shams: 13 000 Palestiniens déplacés, 200 bâtiments incendiés

Par AlAhed avec PressTV

Depuis le début de l’invasion du camp de Nour Shams dans la ville de Toulkarem en Cisjordanie, l'armée "israélienne" a déplacé 13 000 Palestiniens.

Le chef du Comité des services du camp de Nour Shams a déclaré que les forces de l’armée "israélienne" ont démoli ou brûlé 211 bâtiments lors de leurs attaques contre le camp, dont les plus de 13 000 habitants ont été déplacés de force.

Il est difficile d’établir un inventaire précis des bâtiments détruits par les offensives de l'entité israélienne, a noté le responsable selon qui, les « occupants tentent de transformer le camp en un espace d’épuration ethnique. »

Parallèlement, les sources médiatiques palestiniennes rapportent que les bulldozers israéliens poursuivent leurs démolitions de maisons et d’édifices, dont les habitants ont été évacués depuis le déclenchement de l’offensive en cours contre le camp de Nour Shams.

L’analyste militaire sioniste Ron Ben-Yishai a récemment averti que les attaques de l’armée d’occupation contre les Palestiniens en Cisjordanie pourraient conduire au déclenchement d’une nouvelle intifada des Palestiniens et au recrutement de davantage de combattants par les groupes de résistance.

Les forces "israéliennes" ont intensifié leurs agressions contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée, provoquant la destruction des infrastructures et le déplacement de milliers de Palestiniens.

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a averti samedi que les efforts de l'entité sioniste pour démanteler l’agence ne résoudront pas le problème des réfugiés palestiniens et pourraient même l’aggraver.

« Si l’UNRWA disparaît, la question des réfugiés palestiniens ne disparaîtra pas. » « Au lieu de cela, la région sera confrontée à des conséquences catastrophiques, avec des centaines de milliers de Palestiniens dans les territoires occupés privés d’accès à l’éducation et aux soins de santé. », a souligné le secrétaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.

Le 28 octobre 2024, la Knesset (parlement) israélienne a adopté des lois interdisant à l’UNRWA d’opérer dans les territoires palestiniens occupés. La loi a également révoqué les privilèges accordés à l’agence et interdit tout contact officiel avec elle.

Israël a accusé le personnel de l’UNRWA de collusion avec les forces du Hamas, une accusation fermement démentie par l’ONU. Les Nations Unies ont réitéré que l’UNRWA maintenait sa stricte neutralité et s’engageait à poursuivre son travail malgré l’interdiction israélienne.