Gaza: Le Hamas presse «Israël» de reprendre les pourparlers pour la suite de la trêve

Par AlAhed avec agences

Le Hamas a pressé jeudi «Israël» de reprendre les pourparlers sur la suite de la trêve à Gaza, après lui avoir restitué dans la nuit les corps de quatre captifs pour le dernier échange contre plus de 600 prisonniers palestiniens prévu par la première phase de leur accord de cessez-le-feu.

Le Hamas a réitéré que la seule façon de libérer les captifs «israéliens» ne serait uniquement que par les négociations et le respect des termes de l’accord de cessez-le-feu.

Le mouvement a renouvelé, dans une déclaration faite jeudi à l’aube, suite à la libération par «Israël» du 7e groupe de prisonniers palestiniens dans le cadre de l’accord Déluge des libres, son engagement total envers l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dans tous ses aspects. Il a également confirmé sa volonté d’entamer des négociations pour la 2e phase de l’accord.

Il a averti que toute tentative du «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu de revenir sur l’accord ou de l’entraver ne ferait qu’entraîner davantage de souffrances pour les prisonniers «israéliens» et leurs familles.

Le mouvement a souligné qu’il avait imposé le calendrier de remise des corps des prisonniers «israéliens» et de libération des détenus palestiniens, pour empêcher «Israël» de se soustraire aux exigences de l’accord. Il a noté que les tentatives «israéliennes» d’entraver la libération avaient échoué face à son insistance pour que «Israël» mette en œuvre ses obligations, grâce aux efforts des médiateurs en Égypte et au Qatar et à leur rôle décisif pour faire pression sur lui.

Le Hamas a souligné qu’il avait bloqué les fausses justifications d’«Israël» qui n’avait d’autre choix que d’entamer la 2e phase des négociations.

Enfin, le groupe de résistance a appelé les médiateurs à continuer de faire pression sur «Israël» pour qu’il s’engage à respecter les accords conclus. Il a également appelé certains pays à cesser d’appliquer deux poids deux mesures dans le traitement de la question des prisonniers et à se concentrer sur les souffrances des prisonniers palestiniens qui subissent des abus continus dans les prisons de l’Occupation.