L’armée a été paralysée pendant des heures le 7 octobre, reconnait un haut commandant «israélien»

Par AlAhed avec agences
L’ex-commandant de l’unité de renseignement 8200 de l’armée «israélienne», le général Yossi Sariel, a reconnu que les forces «israéliennes» étaient paralysées pendant plusieurs heures le 7 octobre 2023, admettant son échec à empêcher l’opération Déluge d’Al-Aqsa.
Lors d’une session à la base de «Palmachim», où il a présenté les résultats de l’enquête devant le «forum de la haute direction de l’armée israélienne», Sariel a déclaré mercredi 26 février que ce qui s’était passé ce jour-là ne pouvait pas être changé.
Il a tiré à boulet rouge sur l’ancien chef d’état-major Herzl Halevi, soulignant que «beaucoup de civils (colons) et d’autres éléments de sécurité ont réagi après l’attaque, mais l’armée est restée paralysée».
L’ancien responsable «israélien» a indiqué que depuis le début de la guerre, les principaux dirigeants ne se sont pas réunis pour poser les questions nécessaires et tenter de répondre à la question centrale : «Comment avons-nous échoué en tant que groupe ?».
Il a aussi noté que la direction du mouvement de résistance islamique (Hamas) avait ordonné d’annuler l’attaque en cas de présence de tanks sur les sites ciblés ou de drones dans le ciel de la bande de Gaza. Ces deux facteurs n’étant pas présents, l’attaque a été lancée.
«Ce qui s’est passé le 7 octobre n’était pas un incident, mais un signe que l’institution militaire israélienne souffre d’une maladie grave, car l’armée n’a pas envisagé l’hypothèse d’une guerre surprise et n’a pas traité les brigades Al-Qassam comme une armée», a-t-il conclu.
Dans la matinée du samedi 7 octobre 2023, la résistance palestinienne, menée par les brigades Al-Qassam, la branche militaire de Hamas, a lancé une opération contre les colonies autour de Gaza baptisée Déluge d’Al-Aqsa.
Annoncée par le commandant des brigades Al-Qassam, Mohammed Deif, l’attaque a été jugée la plus grande contre «Israël» depuis des décennies.
Les combattants palestiniens ont réussi à pénétrer dans les colonies autour de Gaza, traversant la clôture frontalière et utilisant des unités de commandos marins, ainsi que des parachutistes du bataillon Saqar des brigades Al-Qassam.
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