Pezeshkian: L’arme nucléaire n’a aucune place dans la doctrine de l’Iran
Par AlAhed avec agences
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a souligné la nature pacifique du programme nucléaire de l’Iran, affirmant que l’arme nucléaire n’a aucune place dans la doctrine de la République islamique.
Lors d’une cérémonie à la veille du 46e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, le président Pezeshkian a prononcé un discours jeudi 6 février devant les ambassadeurs de différents pays et les représentants d’organisations internationales à Téhéran.
M. Pezeshkian a indiqué que l’un des objectifs de la Révolution islamique était de restaurer la liberté des individus et de créer les conditions permettant au peuple iranien de s’épanouir en fonction de ses mérites et ses compétences.
Ailleurs dans son discours, le chef du Conseil suprême de sécurité nationale iranien a souligné la nature pacifique du programme nucléaire de l’Iran, ajoutant que l’arme nucléaire n’a aucune place dans la doctrine de la République islamique.
«La guerre n’est pas dans l’intérêt de l’Iran. Conformément à la fatwa du Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, nous ne cherchons pas à construire d’armes nucléaires», a-t-il pointé.
Dénonçant «les fausses allégations contre le programme nucléaire iranien», et ce, par «l’entité israélienne qui se permet pourtant des agressions contre tous les pays de la région», Massoud Pezeshkian a déclaré: «L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a inspecté les installations nucléaires iraniennes chaque fois qu’elle l’a souhaité et elle pourrait le faire des centaines de fois, étant donné que le pays ne cherche pas l’arme nucléaire».
Par ailleurs, M. Pezeshkian a déclaré que Téhéran saluait les relations avec d’autres pays tant qu’elles seraient basées sur la dignité, le respect mutuel et un dialogue d’égal à égal.
Il a évoqué les accords de partenariat stratégique que l’Iran a signés avec la Chine et la Russie, notant que Téhéran est prêt à entreprendre de tels partenariats avec d’autres pays à condition que cela se fasse sur un pied d’égalité et dans un respect mutuel.
À la fin de son discours, le président iranien a exprimé l’espoir que grâce à la coopération entre les représentants des pays présents en Iran et le ministère des Affaires étrangères, les relations bilatérales se développeraient davantage, dans le cadre des efforts collectifs pour rétablir la paix et l’accalmie dans la région et dans le monde.