Gallant dévoile le plan militaire «israélien» contre le Hezbollah
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Par AlAhed avec sites web
L'ancien «ministre de la Guerre israélien» Yoav Gallant brise le silence dans une interview exclusive qui sera publiée vendredi dans «7 Yamim», supplément du «Yediot Ahronoth».
Gallant évoque notamment la nuit critique du 6 au 7 octobre, où ni lui ni le «Premier ministre» Benjamin Netanyahou n'ont été réveillés pendant les consultations urgentes de l’armée «israélienne». Il revient également sur la «réunion dramatique» du 11 octobre, où la demande de l'establishment sécuritaire de lancer une frappe préventive massive contre le Hezbollah a été rejetée.
«Le plan incluait l'assassinat du secrétaire général du Hezbollah (le sayyed martyr) Hassan Nasrallah et l’élimination de 15.000 membres du Hezbollah au cours des premières heures de la guerre après la distribution d'appareils de communication sans-fils, piégés, au début de la bataille», a-t-il ajouté.
Selon Galant, «le fait de ne pas avoir mené l’offensive le 11 octobre est le plus grand échec sécuritaire de l'histoire d’'Israël, et pas seulement dans cette guerre».
L'ancien «ministre de la Guerre israélien» critique également l'attitude de Netanyahou pendant la guerre, décrivant un «Premier ministre pessimiste qui depuis le premier jour, a transmis un sentiment de pessimisme que je ne partageais pas».
«Netanyahou aurait notamment invité la pression américaine pour contrecarrer la décision du cabinet concernant l'attaque contre le Hezbollah», a-t-il souligné.
Concernant les captifs «israéliens», l'ancien ministre révèle que l'accord actuel était déjà sur la table du «cabinet» en avril et avait mûri l'été dernier.
En pratique, nous aurions pu obtenir le même accord avec plus de captifs, à un prix plus bas, car 110 détenus palestiniens condamnés à perpétuité ont été ajoutés aux discussions", affirme-t-il, pointant du doigt «Smotrich et Ben Gvir qui ont tiré le cabinet dans leur direction».