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Nucléaire: Téhéran dément tout échange de message avec Washington, souligne la poursuite de la coopération avec l’AIEA

Nucléaire: Téhéran dément tout échange de message avec Washington, souligne la poursuite de la coopération avec l’AIEA
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Par AlAhed avec agences

Le ministre iranien des Affaires étrangères a démenti les rumeurs sur un échange de message entre Téhéran et la nouvelle administration américaine concernant la levée des sanctions imposées à l’Iran après le retrait unilatéral de Washington de l’accord de 2015.

Abbas Araghchi a indiqué, mercredi 29 janvier, que toute décision d’entamer de telles discussions dépendait des mesures de confiance prises par l’administration Trump, notant que l’Iran est déjà en contact avec les parties européennes du Plan global d’action conjoint (PGAC) de 2015 sur le programme nucléaire iranien et attend que Washington clarifie sa politique.

«Aucun message clair n’a été échangé entre les deux pays ; il ne s’agit que de rumeurs relayées par les médias», a-t-il précisé.

Il y a eu des spéculations selon lesquelles l’administration Trump aurait échangé des messages secrets avec l’Iran.

«Compte tenu des expériences antérieures, la méfiance continue de dominer les relations entre les deux pays», a ajouté le ministre iranien des Affaires étrangères.

«Nous avons déjà conclu un accord ; l’Iran l’a mis en œuvre, mais ce sont les Américains qui l’ont violé», a déclaré M. Araghchi, faisant référence au retrait unilatéral de Washington du PGAC en 2018 sous le premier mandat de Trump.

Après son retrait, l’administration américaine a rétabli des mesures coercitives qui avaient été suspendues en vertu du PGAC et a imposé de nouvelles sanctions à l’Iran dans le cadre de sa politique de «pression maximale».

Le chef de la diplomatie iranienne a indiqué qu’il n’était pas facile de surmonter la méfiance créée par le comportement des États-Unis et que cela ne pouvait pas se faire simplement par de «belles paroles». «Cela nécessite des actions concrètes».

Néanmoins, M. Araghchi a affirmé que «si l’Iran conclut qu’il existe une possibilité d’établir des négociations sur un pied d’égalité, une décision sera prise à ce sujet».

En 2019, l’Iran a commencé à réduire les limites qu’il avait acceptées pour ses activités nucléaires pacifiques dans le cadre du PGAC après que les autres parties n’ont pas respecté leurs engagements.

Pendant sa campagne électorale et après son entrée en fonction, Trump a évoqué à plusieurs reprises la nécessité d’un accord avec l’Iran concernant son programme nucléaire, et a exprimé son optimisme quant à la possibilité de parvenir à un tel accord.

Poursuite de la coopération avec l'AIEA

Dans le même contexte, le chef de la diplomatie iranienne a réitéré la volonté de l'Iran de poursuivre sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) conformément à ses obligations et a souligné la nécessité d'éviter de politiser les questions techniques et de faire des déclarations non constructives.

Lors d'une conversation téléphonique mercredi avec le directeur général de l'AIEA, Rafaël Grossi, M. Araghchi a indiqué que l'Iran et l'AIEA doivent poursuivre leur coopération dans une atmosphère technique et tourné vers l'avenir.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que l'AIEA était obligée d'agir dans le cadre de ses devoirs et responsabilités et a exhorté M. Grossi à ne pas céder aux exigences et aux pressions injustifiées de certains pays.

M. Grossi a pour sa part évoqué la détermination de l'Agence à s'engager dans une interaction et une coopération sérieuses avec l'Iran, notant que dans le cadre de ses fonctions et de ses pouvoirs, l'AIEA consultera toutes les parties pour créer un climat propice à la résolution des questions en suspens.

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