Iran: La guerre de Gaza a ruiné l’avenir illusoire d’«Israël», dit l’ancien commandant en chef du CGRI
Par AlAhed avec agences
L’ancien commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Mohsen Rezaï, a déclaré que la guerre génocidaire «israélienne» menée contre la bande de Gaza a détruit «l’avenir illusoire d'Israël».
Dans une interview accordée mardi à la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, ce membre du Conseil de discernement de l'Iran a insisté sur le rôle important des fronts de soutien au Liban, au Yémen et en Irak dans la réussite du peuple palestinien.
«La guerre contre Gaza, suivie des conflits au Liban et en Syrie, faisait partie d’un projet américano-israélien en Asie de l’Ouest, qui aurait pu s’étendre à l’Asie de l’Est», a-t-il souligné.
M. Rezaï a également évoqué la guerre contre le Liban, affirmant que l’occupation «israélienne» s’était imaginé pouvoir atteindre le fleuve Litani en prenant pour cible le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah.
«Ce ne fut pas le cas», a-t-il poursuivi, expliquant que l’occupation «israélienne» n’avait pas d’autre choix que de se retirer du Sud-Liban compte tenu des capacités et de l’aptitude au combat de la Résistance islamique au Liban.
Concernant la Syrie sous Bachar al-Assad, M. Rezaï a expliqué que l’Iran avait œuvré à faciliter une rencontre entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue syrien pour résoudre les divergences, mais les événements à Idlib ont entravé cet effort.
Il a mis l’accent sur la nécessité pour le futur gouvernement syrien de représenter tous les Syriens tout en préservant l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays.
Le responsable iranien a par ailleurs évoqué les objectifs plus larges de l’Iran, soulignant son engagement à tirer parti des relations avec les pays amis pour faire face à l’hégémonie américaine.
Il s’est dit sceptique des accords passés avec des pays qui n’ont pas tenu Donald Trump responsable de ses actes, déclarant qu’il était difficile d’avoir confiance en eux.
M. Rezaï a enfin rejeté les accusations selon lesquelles l’Iran posséderait des mandataires dans la région.