Un «enfer» à Gaza: «Israël» transforme les hôpitaux du nord en fosses communes

Par AlAhed avec PressTV

Le directeur général du ministère de la Santé de Gaza a qualifié d'«enfer» la situation dans le nord de la bande de Gaza, sous l'offensive terrestre et le siège «israéliens» depuis «100 jours».

«La situation est littéralement un enfer», a déclaré dimanche Munir al-Barsh, faisant référence aux attaques «israéliennes» quotidiennes et à l'interdiction par «Israël» de livrer de la nourriture au personnel médical bloqué dans les hôpitaux du nord.

«Les hôpitaux du nord de Gaza se sont transformés en fosses communes», a-t-il ajouté.

M. al-Barsh a noté que l'offensive et la destruction des hôpitaux, des infrastructures et de tout signe de vie dans le nord visent à vider la région de ses habitants.

«L’occupation israélienne a délibérément détruit le système de santé dès le tout premier instant», a-t-il dénoncé, ajoutant que «la destruction des hôpitaux était la plus grande preuve du génocide commis par Israël».

Selon ce responsable du ministère palestinien de la Santé, 5.000 personnes ont été tuées ou portées disparues, tandis que 9.500 autres ont été blessées depuis le début de l'offensive «israélienne» contre le nord de Gaza début octobre 2024.

Les forces d’occupation «israéliennes» ont également enlevé environ 2.300 personnes, dont 65 membres du personnel médical, au cours de l'offensive en cours.

M. al-Barsh a fustigé le silence «honteux» de la communauté internationale sur les atrocités commises par «Israël», qui, selon lui, a «aggravé les souffrances de civils innocents».

«Israël» a lancé une guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023 qui a déjà fait au moins 46 565 martyrs palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 109 660 blessés.

Des milliers d'autres sont également portés disparus et présumés morts sous les décombres.

Cependant, la revue médicale britannique The Lancet estime que le nombre réel de martyrs pendant la guerre «israélienne» contre Gaza est bien plus élevé que le bilan officiel.

Selon l'étude, les chiffres rapportés par le ministère palestinien de la Santé ont probablement sous-estimé de 41 % le nombre de décès au cours des neuf premiers mois de la guerre, alors que l'infrastructure médicale de la bande de Gaza s'effondrait.