Les captifs «israéliens» dans le nord de Gaza sont portés disparus, disent les Brigades d’al-Qassam
Par AlAhed avec agences
Un haut commandant des Brigades d’al-Qassam, la branche militaire du mouvement de la Résistance palestinien Hamas, a annoncé vendredi 10 janvier que la majorité des captifs «israéliens» détenus dans le nord de la bande de Gaza étaient portés disparus en raison des agressions continues de l’entité «israélienne».
La source a ajouté, dans des déclarations à la chaîne Al-Jazeera, que les Brigades d’al-Qassa, avaient à plusieurs reprises averti des conséquences de l’agression «israélienne» sur le sort des prisonniers, soulignant que la cible des zones densément peuplées met en danger leur vie.
«Nous tenons une fois de plus le cabinet ennemi et son armée pleinement responsables de la vie et du sort de leurs prisonniers», a-t-elle conclu.
Les Brigades d’al-Qassam ont diffusé samedi dernier une nouvelle vidéo de la prisonnière israélienne Liri Al-Baj (19 ans), détenue à Gaza, dans laquelle elle évoque la situation difficile et la terreur vécue par elle et les autres prisonniers à cause des frappes «israéliennes» continues.
Dans la vidéo, diffusée à l’occasion des 450 jours de guerre et du début de l’année 2025, Al-Baj, a déclaré en larmes que les prisonniers «israéliens» pensent désormais qu’ils ne sont pas une priorité pour leur «gouvernement» ni pour leur «armée».
En novembre dernier, le porte-parole des Brigades d’al-Qassam, Abou Obeida, a révélé que l’une des prisonnières détenues par la résistance avait été tuée à la suite de l’intensification de l’agression «israélienne» contre le nord de Gaza.
Il a expliqué que la perte de contact avec les combattants responsables de la protection des prisonniers avait montré que l’occupation «israélienne» était directement responsable de la mort de la prisonnière, exposant ainsi la vie d’autres prisonniers à un danger grave, en raison des bombardements aléatoires «israéliens» qui ne respectent aucune considération humanitaire.
Les Brigades al-Qassam avaient précédemment annoncé la mort de 33 prisonniers «israéliens», tués principalement par les frappes israéliennes dans diverses régions de Gaza depuis le début de la guerre d’extermination en octobre 2023.