Crimes de guerre à Gaza: Un soldat «israélien» visé par un mandat d’arrêt lors de vacances au Brésil
Par AlAhed avec sites web
Un tribunal fédéral brésilien a ordonné à la police d’enquêter sur un soldat «israélien», actuellement en vacances au Brésil, pour «crimes de guerre» à Gaza dans le cadre du génocide israélien en cours.
L’ordre est venu après que la Fondation Hind Rajab (HRF) a annoncé avoir déposé une plainte contre le soldat.
Le groupe basé en Belgique a fourni 500 pages de preuves, notamment des vidéos et des images montrant Yuval Vagdani en train de poser des explosifs en novembre 2024, utilisés pour détruire des infrastructures et des bâtiments à Gaza.
La HRF a déclaré dans un communiqué avoir reçu des informations selon lesquelles «Israël» tentait de faire sortir clandestinement le soldat du Brésil. Le média «israélien» «Israel» Hayom a également rapporté que l'homme avait fui le Brésil, sans donner de détails.
La HRF est une organisation qui milite pour la justice, les droits humains et la responsabilité en cas de violations du droit international, notamment dans les contextes de conflits armés et de crimes de guerre présumés.
En octobre 2024, la HRF a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre 1.000 soldats «israéliens» pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide à Gaza.
Selon elle, la plainte est «étayée par plus de 8.000 éléments de preuve vérifiables – y compris des vidéos, des enregistrements audio, des rapports médico-légaux et des documents sur les réseaux sociaux – démontrant l’implication directe des soldats dans ces atrocités.»
Elle a ajouté qu’elle avait fourni des preuves qu’ils avaient pris part à la « destruction d’infrastructures civiles… Occupation illégale et pillage… Participation au blocus de Gaza… Ciblage de civils… Utilisation de tactiques de guerre inhumaines », qui sont des violations au regard du droit international.
Les soldats nommés comprennent «des officiers et commandants de haut rang responsables de la planification et de l’exécution d’opérations militaires à Gaza», des personnes ayant la double nationalité, «dont 12 de France, 12 des États-Unis, 4 du Canada, 3 du Royaume-Uni et 2 des Pays-Bas», et des soldats «qui se sont ouvertement vantés de leurs crimes de guerre sur les réseaux sociaux», a-t-elle expliqué.
En décembre 2024, l’armée «israélienne» aurait mis en garde des dizaines de soldats contre tout voyage à l’étranger, après qu’une trentaine de soldats ayant servi dans le génocide de Gaza ont fait l’objet de plaintes pour crimes de guerre. Elle
a ainsi exigé de ses soldats le retrait des publications relatives aux combats à Gaza, en Cisjordanie ou au Liban pour échapper à toute accusation de génocide ou de crime de guerre.