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Araghchi : sans nos capacités en matière de missiles, personne n’aurait négocié avec nous

Araghchi : sans nos capacités en matière de missiles, personne n’aurait négocié avec nous
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Par AlAhed avec PressTV

La diplomatie évolue en fonction de la puissance et des facteurs de renforcement de la puissance, tels que les capacités en matière de missiles, a déclaré Abbas Araghchi.

Lors d’une interview accordée à l’agence de presse iranienne Tasnim, mercredi 1er janvier 2025, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a mis l’accent sur l’importance des capacités de l’Iran en matière de missiles dans la diplomatie avec l’Occident, affirmant que sans cette puissance, aucun pays ne serait disposé à négocier avec la République islamique sur son programme d'énergie nucléaire.« J’ai dit à maintes reprises, et j’en suis fermement convaincu, que sans nos capacités en matière de missiles, personne n’aurait négocié avec nous », a indiqué le chef de la diplomatie iranienne.

Effet dissuasif

« S’ils pouvaient détruire nos installations nucléaires par une frappe militaire, quelle raison auraient-ils eu de négocier avec nous ? »

Quelle raison, a demandé le ministre iranien des Affaires étrangères, auraient-ils de s’asseoir pendant plus de deux ans à la table de négociations et de demander au secrétaire d’État américain ou aux ministres des Affaires étrangères du P5+1 de se réunir pendant 18 jours pour parvenir à un accord ?

« La raison était qu’ils n’avaient pas la capacité d’éliminer nos installations d’une manière militaire », a indiqué le chef de la diplomatie iranienne, avant de souligner : « Nos forces armées ont créé cette capacité grâce à des missiles qui ont eu un effet dissuasif ».

Faisant référence au retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire iranien de 2015, officiellement connu sous le nom du Plan global d’action commun (PGAC), le chef de la diplomatie iranienne a indiqué : « Ce sont les États-Unis qui se sont retirés de cet accord, et nous, compte tenu du retrait des États-Unis, avons ajusté nos politiques et développé notre programme nucléaire ».

« Lorsque les sanctions ont été rétablies, nous avons naturellement suspendu nos engagements sur la base des mécanismes décrits dans le PGAC », a déclaré Abbas Araghchi.

« Ils n’y parviendront pas par la force, la pression et les sanctions. Ils en ont fait l’expérience : plus ils imposeront de sanctions et de pressions à l’Iran, plus celui-ci résistera », a dit le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran.

Ailleurs dans ses remarques, Abbas Araghchi a indiqué que la tenue ou non de nouvelles négociations dépendrait de la préparation de l’autre partie. 

« Nous n’avons jamais quitté la table des négociations, même après le retrait des États-Unis », a précisé M. Araghchi, ajoutant que les négociations se poursuivaient même pendant le mandat du martyr Ebrahim Raïssi [l’ancien président iranien] et par la suite.

« Nous sommes confiants dans le caractère pacifique de notre programme nucléaire et nous pensons que les négociations devraient aboutir à l’instauration de la confiance à l’égard du programme nucléaire iranien, avec en contrepartie la levée des sanctions », a-t-il dit.

« Ceci a toujours été notre position, et nous avons négocié sur la base de cette approche et de cette formule dans le PGAC », a déclaré M. Araghchi, précisant que la République islamique n’a jamais abandonné les négociations.

« C’est un principe, mais il doit s’agir d’une négociation honorable et juste, dans laquelle les droits du peuple iranien et nos lignes rouges sont respectés, et cela ne doit pas être une perte de temps, ni une négociation pour le plaisir de négocier ou un processus prolongé », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.

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