Un enfant est tué chaque heure à Gaza, selon l’UNRWA

Par AlAhed avec sites web

Le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a révélé qu’un enfant palestinien est tué chaque une heure dans la bande de Gaza à cause de l’agression «israélienne» qui se poursuit depuis plus de 14 mois.

Dans un statut publié sur X, Lazzarini a assuré «ces enfants sont des êtres vivants non des chiffres, ils ont alors le droit de vivre comme tous les autres enfants dans le monde».

Les survivants, assure le responsable onusien, porteront des blessures physiques et morales ineffaçables, ils sont désormais privés des études et des besoins les plus élémentaires pour vivre dignement.

«Le temps passe rapidement pour ces enfants, ils perdent leur vie, leur avenir et leur espoir», a déploré le Commissaire de l’UNRWA.

Selon une étude effectuée par une ONG en partenariat avec l’association «Alliance des enfants de la guerre», 92% des enfants enquêtés «refusent la réalité», 79% font des cauchemars alors que 73% souffrent des symptômes de l’agression.

Helen Pattinson, directrice exécutive de l’ONG «War child» au Royaume-Uni a assuré que ce rapport montre que Gaza est «l’un des lieux les plus effroyables au monde pour les enfants». Elle a argué qu’à côté de la destruction des hôpitaux, des maisons et des écoles, la chaine des chocs psychologiques a entrainé des blessures invisibles mais pas moins destructives pour les enfants qui n’assument aucune responsabilité dans cette guerre.

Une étude effectuée par le Haut-commissariat  des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a dévoilé que 44% des personnes tuées et identifiées étaient des enfants.

La guerre d’occupation «israélienne» qui entame sa deuxième année avec un soutien militaire et politique américain et européen, a fait jusqu’à nos jours plus de 45 milles morts et blessés majoritairement des enfants et des femmes et plus de 10 milles diparus avec un ravage sans précédent dans la bande de Gaza où les survivants sont menacés par la famine, le froid, les maladies et la pluies des bombes survenant des drones, des tirs de l’artillerie et des avions de chasse qui sillonnent durant les 24 heures le ciel de la bande assiégée.