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Poutine: La chute d’Assad n’est pas une «défaite» pour la Russie, la situation change en profondeur en Ukraine

Poutine: La chute d’Assad n’est pas une «défaite» pour la Russie, la situation change en profondeur en Ukraine
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Par AlAhed avec agences

La chute du président syrien Bachar el-Assad, un proche allié de Moscou, n’est pas une «défaite» pour la Russie, a assuré ce jeudi 19 décembre Vladimir Poutine, tout en soulignant que l’armée russe, mobilisée en Syrie depuis 2015, y avait «atteint (son) objectif».

«On essaie de présenter ce qui s’est passé en Syrie comme une défaite pour la Russie. Je vous assure que ce n’est pas le cas», a déclaré le président russe au cours de sa grande conférence de presse annuelle à Moscou.

«Nous sommes allés en Syrie il y a dix ans pour éviter qu’une enclave terroriste n’y soit créée, comme en Afghanistan. Dans l’ensemble, nous avons atteint notre objectif», a-t-il affirmé, reconnaissant toutefois une situation «difficile».

En réponse à une question d’un journaliste américain, Vladimir Poutine a par ailleurs assuré ne pas avoir vu Bachar el-Assad, le président syrien renversé début décembre et qui a trouvé refuge avec sa famille en Russie.

«J’ai l’intention de le faire. Je lui parlerai certainement», a-t-il néanmoins déclaré.

Appel à «Israël» à retirer ses troupes du territoire syrien

Dans le même contexte, le président russe a appelé «Israël» à retirer ses troupes du territoire syrien, celles-ci ayant été déployées dans une zone tampon contrôlée par l’ONU sur le plateau du Golan occupé.

«Nous espérons qu’Israël se retirera du territoire syrien à un moment donné», a dit le dirigeant russe.

«Le principal bénéficiaire des événements en Syrie est Israël. La Russie condamne la saisie de tout territoire syrien», a-t-il souligné.

En Ukraine, la situation change en profondeur

Sur l’opération militaire russe en Ukraine, M. Poutine a salué des progrès importants. «Les capacités des forces armées russes augmentent, les militaires russes agissent héroïquement».

Et de poursuivre: «L'armée russe se dirige vers la résolution des principales tâches identifiées au début de l'opération spéciale. Les troupes récupèrent des kilomètres carrés de territoire, la situation change en profondeur, l'armée russe est en mouvement sur toute la ligne de front».

Tout en confirmant, «sans nul doute», que «la région russe de Koursk sera libérée», le président russe a affirmé qu’«il n’est pas possible de prédire combien de temps l’opération spéciale durera».

L’ennemi n’a aucune chance d’abattre ou de détruire le missile Orechnik            

Concernant le nouveau missile hypersonique Orechnik, le chef du kremlin a indiqué que «l'ennemi n'a aucune chance de l'abattre ou de le détruire».

«La portée de cette arme hypersonique peut atteindre 5.500 kilomètres. Bien que basé sur des innovations russes antérieures, ce projectile est moderne et dernier cri. Les nouvelles défenses antimissiles déployées en Pologne n'atteindront pas l'Orechnik», a-t-il détaillé.

Vladimir Poutine a révélé avoir participé à la décision de produire cette arme.

Il a également proposé un «duel» à l’Occident: «Choisir une cible à Kiev, y concentrer toutes les forces de défense aérienne et antimissile, et la Russie la frappera avec l'Orechnik».

Prêt à rencontrer Trump «à n'importe quel moment»

Sur le plan diplomatique, Vladimir Poutine a déclaré être prêt à rencontrer le président élu américain Donald Trump «à n'importe quel moment», en pleine spéculation sur le lancement d'un éventuel processus de paix autour de l'Ukraine.

«Je ne sais pas quand je vais le voir. Il ne dit rien à ce sujet. Je ne lui ai pas parlé depuis plus de quatre ans. Je suis prêt à le faire, bien sûr. À tout moment», a-t-il déclaré. «Et je serai également prêt à une rencontre, s’il le veut».

«Si nous rencontrons un jour le président élu Trump, je suis sûr que nous aurons beaucoup de choses à nous dire», a-t-il dit.

Donald Trump a dit lundi vouloir parler à Poutine, et au président ukrainien, Zelensky pour arrêter le «carnage» du conflit armé en Ukraine.

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