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La France entame son retrait militaire du Tchad

La France entame son retrait militaire du Tchad
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Par AlAhed avec agences

À la demande du Tchad, la France a débuté le retrait de ses troupes. Deux avions militaires ont été renvoyés dans leur base française. 

Les forces tchadiennes se sont rendues à la base française de N’Djamena pour assister aux premières heures du retrait militaire.

Deux des trois avions de combat Mirages ont décollé pour atterrir à la base de Nancy, dans l’est de la France. 

Un premier départ qui marque la fin de la coopération militaire entre la France et le Tchad comme l’a demandé ce dernier, il y a un mois.

Le Tchad a créé, mercredi 4 décembre, une commission spéciale chargée de piloter la résiliation de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena, avec un «retrait ordonné des engagements bilatéraux».

Présidée par le ministre tchadien des Affaires étrangères, cette commission a pour mission de «notifier officiellement la dénonciation de l’accord de coopération militaire (…) auprès des autorités françaises par voie diplomatique», précise un arrêté signé par le premier ministre tchadien.

Conformément à cet accord, le délai de résiliation est de six mois à compter de la notification.

Le Tchad, qui abrite un millier de militaires français sur trois bases, dit avoir pris cette décision au nom de la «souveraineté» à la suite d’une «évaluation minutieuse».

La France totalisait environ 1 000 soldats ainsi que du matériel militaire dans le pays.

Les deux pays doivent désormais fixer un calendrier, pour le retrait progressif et définitif des militaires français.

Selon le Tchad, cette décision marque un tournant historique qui devrait lui permettre de redéfinir ses partenariats stratégiques en fonction des priorités nationales.

Il s’agissait de l'un des derniers pays de la région où la France maintenait une présence militaire importante, après avoir été évincée ces dernières années du Niger, du Mali et du Burkina Faso.

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