Violations «israéliennes» répétées de l’accord de cessation des hostilités: La Résistance effectue une première réponse d’avertissement défensive
Par AlAhed avec agences
Le Hezbollah a revendiqué lundi, pour la première fois depuis l'instauration du cessez-le-feu le 27 novembre, un tir d'obus ciblant la position de Roueissat el-Alam, dans les collines occupées de Kfarchouba.
«A la suite des violations répétées de l'ennemi israélien de l'accord de cessation des hostilités entré en vigueur le 27 novembre, qui prennent plusieurs formes, notamment des tirs sur des civils et des frappes aériennes dans différentes régions du Liban, qui ont conduit au martyre de citoyens et à la blessure d'autres, en plus de la violation continue de l'espace aérien libanais par des avions israéliens hostiles jusqu'à la capitale Beyrouth, et puisque les consultations avec les parties chargées de mettre fin à ces violations n'ont pas réussi, la Résistance islamique a effectué ce soir une première réponse d'avertissement défensive, visant la position de Rouwaïssat al-Alam dans les collines occupées de Kfarchouba», a affirmé la Résistance islamique dans un communiqué publié lundi.
Lundi, le chef du Parlement libanais, Nabih Berry, a dénoncé une «violation flagrante» par «Israël» des termes de l'accord de cessez-le-feu. Dans un communiqué, le chef du Législatif, qui a négocié l'accord au nom du Liban, a encore appelé le comité international chargé de surveiller l'application des termes du cessez-le-feu à «lancer d'urgence sa mission et obliger Israël à cesser ses violations et se retirer des territoires qu'il occupe». Ce comité est formé des Etats-Unis, de la France, de la Force intérimaire de l'ONU au Liban et des armées libanaise et «israélienne».
«Les actions agressives» de l'armée «israélienne» au Liban représentent une «violation flagrante des termes» de l'accord, a-t-il ajouté. Il a notamment cité parmi ces violations le fait qu'«Israël détruit au bulldozer des maisons dans les villages frontaliers» et les raids aériens notamment en profondeur. Il a souligné que «plus de 54 violations» ont été signalées «alors que le Liban et la résistance sont pleinement engagés» à respecter l'accord.