Offensive terroriste en Syrie: L’Iran met en garde contre la propagation du terrorisme au Moyen Orient
Par AlAhed avec PressTV
L’Iran a mis en garde contre la résurgence des groupes terroristes takfiristes en Syrie, appelant à des efforts décisifs et coordonnés pour empêcher la propagation du terrorisme au Moyen Orient.
Condamnant fermement le terrorisme sous toutes ses formes, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré, jeudi 28 novembre, que Téhéran considérait la réactivation des groupes terroristes en Syrie comme faisant partie d’un plan diabolique «d’Israël» et des États-Unis pour déstabiliser l’Asie de l’Ouest.
M. Baghaï a souligné la nécessité de vigilance et de coordination parmi les pays de la région, en particulier les voisins de la Syrie, pour contrecarrer ce complot dangereux, évoquant la responsabilité de la communauté internationale de prévenir et de lutter contre le phénomène inquiétant qu’est le terrorisme.
Il a averti que tout retard dans la lutte contre les terroristes en Syrie plongerait la région dans un nouveau cycle d’insécurité et d’instabilité.
Dans la foulée, M. Baghaï a exprimé le soutien continu de l’Iran au gouvernement et au peuple syriens dans leur lutte contre les groupes terroristes pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays.
À noter que l’entité «israélienne» est le principal soutien des groupes terroristes qui s’opposent au gouvernement du président démocratiquement élu de la Syrie, Bachar al-Assad, depuis que le terrorisme soutenu par l’étranger a éclaté en Syrie.
«Tel-Aviv» a considérablement intensifié ses frappes depuis octobre 2023, lorsqu’il a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, dans ce qui a été décrit par les observateurs comme une tentative imprudente menaçant d’attiser davantage les tensions dans toute la région.
L’entité «israélienne» a mené des centaines d’attaques contre la Syrie depuis 2011, lorsque la nation arabe s’était retrouvée en proie à un terrorisme soutenu par l’étranger.
Mercredi 28 novembre, des membres du groupe terroriste «Hayat Tahrir al-Cham» (HTS) et leurs factions armées alliées ont attaqué au moins 10 zones sous le contrôle de l’armée syrienne dans l’ouest de la ville d’Alep et dans la banlieue orientale d’Idlib.
Plus de 130 personnes, dont des soldats syriens et des membres des groupes terroristes alliés, ont été tuées à la suite des violents affrontements.
L’armée syrienne a déclaré jeudi dans un communiqué diffusé par l’agence de presse officielle SANA qu’une «attaque terroriste de grande ampleur, impliquant un grand nombre de terroristes et utilisant des armes moyennes et lourdes», ont attaqué des villages, des villes et des sites militaires.
La chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a cité une source syrienne à Idlib selon laquelle «Hayat Tahrir al-Cham» avait ordonné à tous les hôpitaux de la ville et de sa banlieue du nord d’arrêter les opérations chirurgicales et de prendre en charge uniquement les terroristes blessées dans les combats.