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Scandale de fuites au bureau de Netanyahu: des arrestations et des informations sensibles divulguées

Scandale de fuites au bureau de Netanyahu: des arrestations et des informations sensibles divulguées
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Par AlAhed avec sites web

La chaîne «israélienne» 13 a révélé que des arrestations ont eu lieu au sein du bureau du «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu, dans le cadre d’une affaire de sécurité liée à des fuites d’informations sensibles concernant la guerre en cours dans la bande de Gaza.

Le «service de sécurité intérieure israélien», le «Shin Bet», la police et l’armée ont lancé une enquête pour identifier les responsables présumés de cette fuite qui aurait porté atteinte aux objectifs militaires d’«Israël» dans ce conflit.

Démenti du bureau de Netanyahu

En réponse aux informations circulant sur ces fuites, le bureau du «Premier ministre» a affirmé qu’il y a effectivement eu plusieurs fuites sur des questions sensibles, mais que celles-ci ne provenaient pas de son cabinet. Netanyahu a d’ailleurs exigé la levée immédiate de l’interdiction de publication sur cette enquête pour garantir la transparence de l’affaire.

Cependant, le bureau a ensuite précisé qu’aucun membre de son cabinet n’avait été arrêté ni interrogé concernant ces fuites.

Les suspects au cœur des réunions de sécurité

Selon le quotidien «israélien» «Yedioth Ahronoth», l’un des suspects arrêtés aurait assisté à des réunions avec Netanyahu au ministère de la Guerre, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’accès d’individus non sécurisés à des informations critiques.

Les enquêteurs examinent également la possibilité que les responsables de ces fuites aient agi sur ordre de supérieurs hiérarchiques.

Un porte-parole impliqué dans une nouvelle controverse

En parallèle, le journal «Haaretz» a révélé une autre controverse impliquant un porte-parole de Netanyahu, recruté sans vérification sécuritaire préalable. Ce dernier aurait participé à des sessions de sécurité sensibles et serait à l’origine de fuites, incluant des documents critiques et des informations non vérifiées concernant des figures de la résistance palestinienne, telles que Yahya Sinwar, ancien chef politique du Hamas.

Selon les informations, ces fuites visaient à alimenter la presse étrangère avec des détails biaisés ou exagérés sur le conflit.

Depuis le début de l’offensive «israélienne» le 7 octobre 2023, appuyée par un soutien américain, la bande de Gaza connaît une catastrophe humanitaire sans précédent. Plus de 145 000 Palestiniens ont été tués ou blessés, dont une majorité d’enfants et de femmes, et plus de 10 000 personnes sont portées disparues. Cette crise, accompagnée de destructions massives et de famine, a provoqué la mort de dizaines d’enfants et de personnes âgées, amplifiant l’ampleur de cette tragédie humanitaire.

 

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