Guerre à Gaza: Le chef de «l’unité de renseignement israélien 8200» démissionne

Par AlAhed avec AFP

Le chef d’une «unité d’élite du renseignement militaire israélien» a annoncé jeudi sa démission, dans le sillage de l’échec de son service à empêcher l’opération Déluge d'al-Aqsa du mouvement de résistance palestinien Hamas le 7 octobre.

«Le commandant de l’unité 8200, le général de brigade Yossi Sariel, a informé ses supérieurs de son intention de démissionner», a annoncé l’armée dans un communiqué.

Cette unité est chargée de décoder et analyser les informations obtenues par le «service de renseignement israélien».

Accusé de l’échec du 7 octobre, le «service de renseignement de l’armée israélienne» (Aman) a connu une crise sans précédent et son commandant, le général Aaron Haliva, a été le premier officier supérieur de l’armée d’occupation «israélienne» à démissionner, en avril 2024.

L’armée d’occupation avait alors annoncé que le général Haliva avait demandé à être démis de ses fonctions en invoquant sa «responsabilité» pour l’échec de son service à empêcher l’attaque du 7 octobre.

Netanyahou refuse l’ouverture d’une enquête

L’état-major avait accepté qu’il «prenne sa retraite (…) une fois son successeur nommé», selon l’armée d’occupation «israélienne».

Dans une copie de la lettre du général Sariel diffusée jeudi par les médias «israéliens», l’officier demande «pardon pour ne pas avoir rempli la mission qui m’était impartie» le 7 octobre.

Le «Premier ministre israélien» Benyamin Netanyahou refuse obstinément l’ouverture d’une commission d’enquête officielle sur le 7 octobre avant la fin de la guerre en cours à Gaza.

L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1 205 personnes du côté «israélien», selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels «israéliens».

Sur les 251 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 97 sont toujours détenues à Gaza, dont 33 déclarées mortes par l’armée «israélienne».

Depuis lors, «Israël» mène une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, qui a fait jusqu’à présent au moins 41 118 martyrs palestiniens, dont la grande majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de ce territoire.