Le Hamas : L’ennemi mène une politique d’assassinat prémédité à l’encontre des prisonniers
Par AlAhed avec sites web
L’ennemi mène une politique d'assassinat prémédité à l’encontre des prisonniers palestiniens, a déclaré le mouvement de résistance palestinien du Hamas.
Selon le Hamas, la propagation de maladies infectieuses parmi les prisonniers palestiniens dans les prisons ennemies et l'interdiction aux avocats de leur rendre visite, témoignent des conditions catastrophiques dans lesquelles ils vivent.
Et d’ajouter : La torture, l'isolement, l'oppression, les abus et la négligence auxquels les prisonniers sont soumis indiquent que le gouvernement ennemi poursuit une politique d'assassinat prémédité à leur encontre. Cette politique ne peut être tolérée et l'ennemi doit subir les conséquences des crimes qu'il commet.
Le mouvement palestinien a appelé les organisations internationales concernées par les droits de l'homme à assumer leurs responsabilités concernant la torture à laquelle nos prisonniers sont soumis dans les prisons ennemies. Nous appelons notre peuple à intensifier le mouvement de soutien aux prisonniers, car nous n'avons d'autre choix que la confrontation pour dissuader l'ennemi et mettre fin à ses violations, a conclu le Hamas.
Un rapport de l’ONU reconnaît la torture des prisonniers palestiniens
Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a rendu public un rapport de 23 pages mettant en évidence les mauvais traitements systématiques et les nombreux cas de torture des prisonniers palestiniens. Depuis le 7 octobre, des milliers de Palestiniens – dont des médecins, des journalistes, des activistes, des malades, des habitants et des combattants faits prisonniers – ont été emmenés de Gaza aux territoires occupées par «Israël», en général menottés et les yeux bandés, et des milliers d’autres ont été emprisonnés en Cisjordanie et dans les territoires occupées par «Israël» en secret, sans qu’on leur donne les raisons de leur détention. Les détenus ne portaient souvent rien d’autre que des couches pendant de longues périodes. Leurs témoignages font état de bandages prolongés sur les yeux, de privation de nourriture, de sommeil et d’eau, de chocs électriques et de brûlures de cigarettes. Certains détenus ont déclaré que des chiens avaient été lâchés sur eux, d’autres qu’ils avaient été soumis à la torture par l’eau (waterboarding), ou que leurs mains avaient été attachées et qu’ils avaient été suspendus au plafond. Au moins cinquante-trois détenus palestiniens sont morts dans des installations militaires et des prisons israéliennes depuis le 7 octobre.
Les «Forces de sécurité israélienne (FSI)» ont commis des actes de violence sexuelle et sexiste à l’encontre d’hommes et de femmes détenus à Gaza et en Cisjordanie : nudité forcée, des coups portés alors qu’ils étaient nus, y compris sur les parties génitales, l’électrocution des parties génitales et de l’anus, des fouilles à nu humiliantes et répétées, introduction d’objets dans l’anus, ainsi que des attouchements inappropriés sur des femmes. Les conditions dans les centres de détention gérés par l’armée semblent pires, selon le rapport, qui ajoute que des enfants figurent parmi les personnes détenues. Selon l’ONU, «Israël» n’a pas non plus fourni d’informations sur le sort ou le lieu de détention de nombreuses personnes, et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est vu refuser l’accès aux installations où elles sont détenues.