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Venezuela: Washington saisit un avion de Maduro, Caracas dénonce un acte de «piraterie»

Venezuela: Washington saisit un avion de Maduro, Caracas dénonce un acte de «piraterie»
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Par AlAhed avec AFP

Les États-Unis ont annoncé lundi avoir saisi un avion du président vénézuélien Nicolas Maduro en raison de «violations» présumées de sanctions américaines, dernier épisode en date des fortes tensions entre les deux pays.

«Ce matin, le ministère de la Justice a saisi un avion que nous considérons comme ayant été acheté illégalement pour 13 millions de dollars par l'intermédiaire d'une société-écran et sorti clandestinement des États-Unis pour être utilisé par Nicolas Maduro et sa clique», a déclaré le ministre de la Justice, Merrick Garland, dans un communiqué.

L'appareil, un Falcon 900EX, a été saisi en République dominicaine et transféré en Floride (sud-est), est-il précisé dans le communiqué.

Les autorités vénézuéliennes ont de leur côté dénoncé un acte de «piraterie».

«Le Venezuela dénonce devant la communauté internationale qu'une fois de plus, les autorités des États-Unis d'Amérique, dans une pratique criminelle répétée qui ne peut être qualifiée que d'acte de piraterie, ont illégalement confisqué un avion utilisé par le président de la République», écrit le ministère vénézuélien.

En août 2019, sous la présidence du républicain Donald Trump, l'exécutif américain avait publié un décret interdisant à toute personne aux États-Unis d'effectuer des transactions avec quiconque ayant «directement ou indirectement agi pour le gouvernement du Venezuela ou en son nom», a rappelé le ministère.

La saisie de cet avion survient alors que les États-Unis, comme certains pays d’Amérique latine se sont récemment opposés à la décision de la Cour suprême du Venezuela de valider la réélection de Nicolas Maduro lors d'un scrutin fin juillet que l'opposition prétend avoir remporté.

En mars 2020, le ministère américain de la Justice avait annoncé l'inculpation de Nicolas Maduro et d'autres hauts responsables vénézuéliens et offert une prime pouvant atteindre 15 millions de dollars pour toute information qui permettrait d'arrêter le président socialiste, au pouvoir depuis 2013.

Nicolas Maduro et ces responsables étaient accusés sans preuve de s'être alliés avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), «pour inonder les États-Unis de cocaïne».

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