Nous ne cherchons pas à régler les dissensions avec les États-Unis, déclare Araqchi
Par AlAhed avec PressTV
«Nous ne cherchons pas à régler les dissensions avec les États-Unis, car elles proviennent de nos divergences d’opinion fondamentales, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi qui a abordé les projets du ministère des Affaires étrangères du 14e gouvernement.
Abbas Araqchi a indiqué que le PAGC (accord sur le nucléaire iranien) dans sa forme actuelle ne peut pas être mis en œuvre : ce document doit être remanié, certaines parties doivent être modifiées et de nouvelles négociations doivent être engagées.
«Notre politique étrangère sera globale et active, et le champ de notre diplomatie sera vaste. Nous essayons d’interagir dans les développements internationaux et pas seulement de les observer… Notre mission en politique étrangère consiste donc à garantir les intérêts nationaux, la consolidation du pouvoir national et de l’honneur national », a-t-il expliqué.
L’UE a mené une politique hostile à l’égard de l’Iran
Le développement des interactions avec les États voisins, l’expansion du champ diplomatique et les puissances émergentes font partie des priorités de la politique étrangère du 14e gouvernement.
«Ces dernières années, nos relations avec l’Europe ont connu des hauts et des bas. L’UE a mené une politique hostile à l’égard de l’Iran. Nous essayons d’établir une interaction dans une perspective de respect mutuel et favorisant les opportunités afin de garantir nos intérêts nationaux», a-t-il indiqué.
Et d’affirmer : «Nous ne cherchons pas à régler les dissensions avec les États-Unis, car elles proviennent de nos divergences d’opinion fondamentales, mais nous essayons de gérer ces tentatives belliqueuses et cet antagonisme.»
La neutralisation des sanctions est une priorité absolue
Au sujet des sanctions imposées à l’Iran, le ministre iranien a déclaré que deux stratégies sont mises en place : «neutraliser les sanctions et lever les sanctions ; bien entendu, la neutralisation des sanctions est une priorité absolue.»
«En matière de neutralisation des sanctions, le gouvernement tout entier est chargé de la mission. Au sein du ministère des Affaires étrangères, nous avançons également dans cette direction pour réduire la pression sur le peuple.», a souligné Araqchi.
«L’autre mission qui revient spécialement au ministère des Affaires étrangères est la levée des sanctions. C’est de façon tout à fait honorable que nous poursuivons cet objectif. Cette question a été abordée au sein du 13e gouvernement. Le 14e gouvernement tentera de faire avancer les démarches entreprises.»