L’entité israélienne a commis une «erreur stratégique» coûteuse en assassinant Haniyeh
Par AlAhed avec sites web
L’entité israélienne a commis une «erreur stratégique» coûteuse en assassinant le chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran la semaine dernière, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim.
«L'acte que les sionistes ont perpétré à Téhéran a été une erreur stratégique car il leur coûtera très cher», a déclaré ce jeudi 8 août, Ali Bagheri Kani, s'exprimant au lendemain de sa participation à une session extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) dans la ville saoudienne de Djeddah.
Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et l'un de ses gardes du corps ont été assassinés la semaine dernière dans la capitale iranienne. Après l'assassinat, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que Haniyeh avait été tué par un «projectile de courte portée» lancé depuis l'extérieur de sa résidence à Téhéran.
Les dirigeants politiques et militaires iraniens dont le Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, et le président Massoud Pezeshkian, ont promis de venger le sang de Haniyeh.
L’entité israélienne s’est abstenue de faire la moindre annonce sur l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh. Ce qui n’a évidemment pas empêché Téhéran d’annoncer que des représailles vont arriver prochainement pour ce crime commis sur le sol iranien.
«Les sionistes ne sont pas en position de déclencher une guerre contre la République islamique d'Iran. Ils n'en ont ni la capacité ni la force», a ajouté Bagheri Kani.
La réunion des ministres des Affaires étrangères des 57 nations membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) s'est conclue mercredi par une déclaration affirmant que L’entité israélienne est «entièrement responsable» de l'assassinat «répréhensible» d'Ismaïl Haniyeh, une figure clé des pourparlers de paix pour Gaza.
Malgré les appels à la retenue de Washington, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim a déclaré à l'AFP que les membres de l'OCI avaient exprimé leur soutien au droit de Téhéran à riposter. «Ceux avec qui nous avons parlé hier, que ce soit par téléphone ou lors de réunions en personne, ont tous souligné le droit de la République islamique d'Iran à répondre à ce crime terroriste», a-t-il noté.
Bagheri Kani a également affirmé que les pays occidentaux, qui se disent avoir sollicité Téhéran pour modérer sa réaction, doivent fournir des réponses à certaines questions et qu’ils ne sont pas en position de donner des conseils à la République islamique d'Iran.
La campagne militaire israélienne en cours à Gaza a fait au moins 39 699 morts parmi les Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants.