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L’ONU appelle à une enquête approfondie sur les violations des droits des détenus palestiniens par «Israël»

L’ONU appelle à une enquête approfondie sur les violations des droits des détenus palestiniens par «Israël»
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Par AlAhed avec PressTV

Le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq a appelé mercredi à une enquête approfondie sur les informations faisant état de la politique systématique de torture menée par les forces israéliennes et du traitement dégradant des détenus palestiniens dans les centres de détention.

Ces commentaires interviennent juste un jour après que le «groupe israélien de défense des droits de l'homme» «B'Tselem» a déclaré dans un rapport inquiétant que les témoignages de 55 anciens détenus palestiniens révélaient des «conditions inhumaines» et que plus d'une douzaine de prisons israéliennes étaient utilisées comme «camps de torture de facto».

«Toutes ces allégations de violation des normes fondamentales des droits de l'homme doivent faire l'objet d'une enquête approfondie et les responsables doivent rendre des comptes», a souligné le responsable de l'ONU lors d'une conférence de presse, lorsqu'on lui a demandé de commenter le rapport de «B'Tselem».

«Nous pensons également que chaque fois que les normes relatives aux droits de l’homme sont violées à ce point, il faut procéder à un suivi. Nos collègues des droits de l’homme qui travaillent avec Israël et les territoires palestiniens occupés continueront de suivre toutes ces allégations», a ajouté Haq.

«B'Tselem» a énuméré plusieurs actes commis par les directeurs de prison, notamment «des violences arbitraires, des agressions sexuelles, des humiliations et des dégradations, la famine délibérée, la privation de sommeil... et le refus de soins médicaux adéquats».

Diffusées par la chaîne de télévision israélienne Canal 12, des images divulguées par des caméras de surveillance ont révélé les conditions épouvantables des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, montrant un groupe de militaires israéliens agressant sexuellement un détenu palestinien dans un centre de détention dans la partie sud des terres occupées de 1948.

Le rapport indique que le détenu saignait et qu’il a été transporté à l'hôpital après plusieurs heures, où son état a été décrit comme «complexe».

L'armée israélienne aurait arrêté des milliers de Palestiniens, dont des femmes, des enfants et des médecins, depuis le début de ses offensives terrestres et aériennes dévastatrices contre Gaza. Les personnes libérées présentaient des traces de torture.

Les détenus palestiniens ont constamment recours à des grèves de la faim illimitée pour tenter d’exprimer leur indignation face à leur détention illégale.

«Israël» maintient les détenus palestiniens dans des conditions déplorables, sans normes d’hygiène adéquates. Les détenus palestiniens sont également soumis à la torture, au harcèlement et à la répression systématique.

Par ailleurs, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a déclaré dans un communiqué que le comportement inhumain des forces israéliennes envers les enfants palestiniens constituait un crime de guerre.

Elle a également déclaré que les autorités israéliennes commettent des crimes parce qu’elles sont certaines de ne pas être poursuivies, soulignant : «Il n’y a pas de mots pour décrire les crimes commis par l’armée sioniste contre les prisonniers palestiniens.»

Le mois dernier, le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza assiégée a déclaré qu'«Israël» avait tué au moins 16 000 enfants dans ce territoire déchiré par la guerre depuis le 7 octobre 2023.

Les organisations de défense des droits de l’homme affirment qu’«Israël» continue de violer tous les droits et libertés accordés aux prisonniers par la Convention (IV) de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre et par les autres normes de droit international.

 

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