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Médias «israéliens»: La guerre psychologique est une partie de la riposte, l’armée non-prête au combat

Médias «israéliens»: La guerre psychologique est une partie de la riposte, l’armée non-prête au combat
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Par AlAhed

Les estimations politiques et sécuritaires en «Israël» indiquent que la réponse à l'assassinat des dirigeants, Ismaïl Haniyeh à Téhéran et Fouad Chokor à Beyrouth, ne doit pas entrainer une large guerre, à la lumière notamment des pertes de l'armée dans la bande de Gaza.

Dans le climat d'attente qui marque l'entité d'occupation israélienne, après l'assassinat du chef du Bureau politique du mouvement Hamas, Ismaïl Haniyeh, en Iran, et du responsable militaire du Hezbollah, Fouad Chokor, au Liban, les estimations «israéliennes» ont indiqué que le moment actuel «n'est pas idéal» pour une guerre large, à la lumière des pertes de l'armée dans la bande de Gaza, de l'armement insuffisant et des préparatifs du Hezbollah.

Le journal israélien «Israël Hayom» a indiqué que «le niveau politique conseille aux niveaux de sécurité et militaires de tout faire pour éviter que la situation ne dégénère en une guerre globale à ce moment-là».

Les rapports expliquent que «malgré l'inquiétude du public israélien, aucun responsable n'est sorti pour le rassurer le sur la situation, et personne n'a dit où vont les choses».

La guerre psychologique fait partie de la réponse

Le journal «israélien» a ajouté qu'«une semaine et deux jours se sont écoulés depuis l'assassinat du dirigeant Chokor à Beyrouth, ainsi que du dirigeant du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran, Israël est toujours dans une attente angoissante, alors qu’au sein de l'institution de sécurité, le dilemme de la réponse s'aggrave, notant que cette attente fait partie de la riposte du Hezbollah et de l'Iran contre Israël».

Sur le plan intérieur, «l'inquiétude plane sur le public, d'autant plus que les responsables israéliens n'ont pas envoyé de messages pour rassurer leur public (les colons)».

L'armée est épuisée

«Israël Hayom» a souligné que les directives du niveau politique au niveau militaire est une tentative de faire tout pour éviter que les choses ne dégénèrent en une guerre à grande échelle».

Le journal a affirmé que «l'état de l'armée israélienne n'est pas au mieux, notamment après 10 mois de combat, avec 700 morts et des milliers de blessés, et la situation en matière d'armement n'est pas idéale non plus, c'est pourquoi l'élite politique et sécuritaire en Israël pense que ce n'est pas le bon moment pour éliminer la menace au nord avec le Liban».

Il y a un autre facteur important à ne pas négliger, c'est l'influence des États-Unis, à moins de trois mois des élections, la dernière chose que veulent les États-Unis maintenant est une guerre à grande échelle qui pourrait conduire à un conflit régional plus large, voire au-delà.

De son côté, l'analyste des affaires militaires sur le site israélien «Walla», Amir Bohbot, a déclaré que le porte-parole de l'armée «israélienne» doit équilibrer les messages de menace à l'encontre des ennemis d'«Israël» et envoyer de messages de réconfort pour apaiser le front intérieur israélien.

Plus tôt, le journal américain Politico avait mentionné que la fatigue et la frustration dans les rangs de l'armée «israélienne» pourraient entraver la capacité à contrer la riposte de l'Iran à l'assassinat du commandant martyr Ismaïl Haniyeh à Téhéran, et la riposte du Hezbollah à l'assassinat du grand martyr Fouad Chokor.

 

 

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