Guerre à Gaza: Le nombre de soldats «israéliens» en quête d’un soutien psychologique multiplié par six
Par AlAhed avec Press TV
Le nombre de soldats «israéliens» en quête d’un soutien psychologique a sextuplé depuis le début de la guerre meurtrière «israélienne» contre Gaza début octobre 2023.
Selon un rapport du quotidien «israélien» «Haaretz» publié lundi, la ligne d’assistance téléphonique du «ministère israélien des Affaires militaires» a constaté une nette augmentation des appels de détresse de la part de réservistes et de soldats, ainsi que de leurs familles.
La semaine dernière, cette ligne d’assistance a reçu quatre demandes d’information ayant rapport aux crises suicidaires qui ont nécessité l’intervention immédiate de la police, a noté le rapport.
Selon les données fournies par l’association NTL qui gère la ligne d’assistance, entre octobre 2022 et juin 2023, c’est-à-dire avant la guerre de Gaza, la ligne d’assistance a dû contacter la police 35 fois par crainte de suicide. Un an plus tard, ce nombre est passé à 86, soit une augmentation de 145 %.
Les données montrent que le nombre de demandes a également été multiplié par six par rapport à la période précédant l’agression «israélienne» en octobre 2023, et que ces dernières semaines, le nombre de demandes de nuit a doublé.
Les médias israéliens ont signalé une augmentation des troubles de santé mentale parmi les colons et les soldats à la suite de l’opération Déluge d’Al-Aqsa menée par les combattants de la Résistance palestinienne en octobre dernier.
Au début du mois, «Israël» a mis en place un comité pour répondre aux besoins des soldats souffrant de problèmes de santé mentale et psychologiques.
En avril, l’Association «israélienne» de santé mentale a révélé une augmentation étonnante de 950 % du nombre d’«Israéliens» demandant un soutien psychologique depuis le début de la guerre génocidaire «israélienne» dans la bande de Gaza.
Le 7 juin 2024, le soldat «israélien» Eliran Mizrahi s’est suicidé après avoir été rappelé à la guerre alors qu’il souffrait d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT) et de deux blessures.
Selon des recherches récentes, plus d’un demi-million d’«Israéliens» risquent de développer un état de TSPT.